[Stratcom] [sticker] Projet de sticker

Frédéric Lecointre frederic.lecointre at burnweb.net
Ven 22 Jan 15:00:20 CET 2016


Il y a un truc que je ne comprends pas mais avant un petit peu d'humour
pour illustrer la chose :  /Si le "parti plombier" avait été trop
associé à des plombiers, on aurait mis "vidangeons _la politique_" pour
nous démarquer des plombiers/ ?

Que le parti pirate soit associé à un truc informatique, on ne pourra
que difficilement lutter contre. Par contre, il est bien question de
pirater quelque chose, en quoi est-ce gênant d'être vu comme des hackers
(informatique) ? Hier dans une discussion politique, il était question
d'hackathon et de regroupement de hacker pour trouver des solutions.

Là où il y a une image à dépasser c'est le hacker qui se cantonne à
l'informatique, l'esprit peut s'appliquer à toute activité.

/Un jour, je me retrouve coincé dehors de chez moi sans les clé du
garage. J'ai tenté d'exploité une faille que j'avais anticipé sur le
système de verrouillage de la porte et j'ai pu rentré. J'ai envoyé un
message au constructeur en lui expliquant la faille et il a pu la
corriger. Si on remplace "porte de garage" par logiciel xyz, on est
quand même pas mal dans le sujet./

Qu’est-ce qu’un hacker ?

Il n’existe pas de définition exacte mais plutôt un consensus. Le
hacker, c’est un bidouilleur, un bricoleur, celui qui étudie et
décortique un système pour en comprendre son fonctionnement puis utilise
cette connaissance pour produire un système plus performant ou pour
détourner son mode de fonctionnement afin de lui faire faire quelque
chose de plus ou moins éloigné de son utilisation originale. Cette bonne
idée, ce coup de génie diront certain est appelé un hack.

Cette définition est volontairement généraliste car le hacker est trop
souvent associé au secteur de l’informatique ou de électronique alors
que, finalement, il peut désigner aussi des personnes évoluant dans
d’autres secteurs : La mécanique, le droit, la couture, la cuisine, la
musique … en fait, tous les secteurs, tout ce que nous connaissons du
monde actuel a été réalisé par des hacks successifs de systèmes
existants. Cela semble être très rapidement jeté sur la table pourtant
prenons le temps de l’expliquer.

Pour pouvoir étudier un système, il faut que ce système soit :
    - ouvert, c'est-à-dire qu’à priori aucun moyen n’est mis en œuvre
dans le but de masquer son fonctionnement ;
    - documenté, dans le sens où des informations sont à la disposition
de celui qui souhaite l’étudier afin qu’il puisse se l’approprier plus
rapidement.

Une fois le hack réalisé, il faut pouvoir le distribuer :
    - soit en distribuant le nouveau système obtenu,
    - soit en documentant la modification réalisée afin que d’autres
puissent le reproduire et, éventuellement, l’améliorer.

Ainsi les conditions et les résultats sont les mêmes, nous nous
retrouvons donc dans un processus récursif où le résultat permet
d’amorcer une nouvelle modification. De plus, un hack dans un secteur
peut apporter une nouvelle approche à un problème donné dans un autre
secteur et donc produire un nouveau hack.

Personne n’est à la fois compétent en cuisine, en couture et en
mécanique. Par contre, l’ensemble de la population développe et détient
ces compétences.

Alors, sommes-nous tous des hackers potentiels ? Oui, évidemment. D’une
part, parce que nous détenons ou pouvons développer une compétence dans
un domaine particulier, et, d’autre part parce que nous pouvons
contribuer à un hack soit en contribuant dans un groupe (critique,
documentation, idée, …) soit, et tout simplement, en l’utilisant parce
qu’il nous est utile.

Ainsi, nous obtenons un processus bâti sur des interactions entre
individus, regroupés pour l’occasion autour d’un projet commun,
permettant de résoudre différents problèmes à des besoins réels et qui
globalement contribue au progrès de la population. L’effort individuel
contribuant à la collectivité, les besoins de la collectivité
encourageant l’effort individuel, nous obtenons une société globalement
équilibrée où le besoin motive la recherche de solutions et la solution
n’a de sens que parce qu’elle répond à un besoin exprimé.

Il nous faut garder à l’esprit la différence entre l’idée et le système.
    - L’idée c’est le concept, le besoin, le pourquoi.
    - Le système c’est la solution, sa mise en œuvre, le comment.

L’idée est par nature ouverte à tous.

Le 22/01/2016 14:38, Brice a écrit :
>
>> Le 22 janv. 2016 à 12:05, Nicolas Delbart
>> <ndelbart.partipirate at gmail.com
>> <mailto:ndelbart.partipirate at gmail.com>> a écrit :
>>
>> Raphael, c'est véridique, beaucoup nous confondent avec les Anonymous
>> malgré le mot "Parti" dans Parti Pirate donc ils ne font pas le
>> rapprochement avec la politique.
>> Donc je ne suis pas d'accord non plus avec ce que tu as dit.
>
> Tout à fait d’accord. Le PP, si inconnu, est associé systématiquement
> à des hackers informatique mais pas spécialement aux Anonymous !
>
> Pour beaucoup, le nom partipirate ne renvoie à aucune image d’un parti
> politique mm en sous entendu :-(
>
> Je trouve très bien ce slogan “piratons la politique”
>
> Peut-être le piratons en violet et le P de politique avec le logo du
> PP ? Pour associer visuellement la politique au PP.
>
> Juste une idée …
>
>
> Brice
> Johndifool
>
>
>
>
>
>
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> https://lists.partipirate.org/mailman/listinfo/stratcom

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Frédéric Lecointre
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