[Stratcom] Guénolé et Boutledja

renc rencontres3 at gmail.com
Mar 26 Avr 23:42:46 CEST 2016


oui,
 thomas g a imho buggué sur houria b


surtout sas doute ae survoat trop au lieu de coaitre/rencoterer..

apres houria et les idigenes.. s'is ot des ropos et positios assez
lucides e judicieuses sur les meaits au ourd'hui du colonialisme et
neo colonialise...
sur les crisâtions de os citires...
ot effectivement des moments de romeent de l'atisemitisme quasi obseddio.
cea decuplé ou iduit en partie par la situatio du proche orient... qui
sert imho de bequile a une faiblesse intere

debattre 'et agoir aussi:à

Le 26/04/2016, Fabbad - PP-fr<fabbad at partipirate.org> a écrit :
> Pour info :
> J’ai lu le bouquin de Bouteldja “Les Blancs, les Juifs et nous” dont le
> sous-titre important est “Vers une politique de l’amour révolutionnaire” (
> http://www.lafabrique.fr/catalogue.php?idArt=952 ), et Guénolé a dit
> n’importe quoi, mais a gagné l’estime de Fdesouche pour ses propos envers
> elle :
> http://www.fdesouche.com/710941-guenole-bouteldja-vous-etes-raciste-misogyne-et-homophobe#
>
>
> Soit il n’a pas compris le texte, peut-être connaît-il mal le style des
> luttes anticoloniales et pour les droits civiques noir américains, soit, et
> c’est pire pour moi, c’est en conscience qu’il fait ce que je considère
> comme des déformations de la pensée de l’auteure.
>
> Toujours est-il que non, elle n’est pas raciste, misogyne et homophobe, et
> que son texte est fort, intelligent, avec une vraie qualité littéraire et
> met les pieds dans le plat de ce que Valls a réussi à désigner comme
> “apartheid”.
> Et ça concerne toute la société pour autant qu’on ne se satisfasse pas de
> certains entre-soi aussi “Blancs” que confortables, qu’on ait notamment
> quelques relations concrètes avec ce que vivent des milieux doublement
> défavorisés, socio-économiquement et dans les stigmatisations autour du
> “nous” vs “eux”. Relations concrètes = rencontrer et écouter (pas parler,
> écouter, y compris les reproches qu’on peine à entendre parce que “nous, on
> n’est pas racistes, on n’est pas comme ça”).
>
> Illustration par l’exemple d’un choc des cultures, Nuit Debout faisant un
> essai dans les quartiers nord de Marseille :
> http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/24/a-marseille-la-nuit-debout-se-heurte-a-la-realite-des-quartiers-nord_4907725_3224.html
>
> P.S. : “Blancs”, “Juifs”, “indigènes” etc. tel que définis dans le texte =
> catégories sociales et politiques, produits de l’histoire moderne au même
> titre qu’”ouvriers” ou “femmes”, n’informent aucunement sur la subjectivité
> ou un quelconque déterminisme biologique des individus mais sur leur
> condition et leur statut.
>
> Explication perso : être vu comme “un noir” en France, c’est s’entendre
> demander de quelle origine on est, c’est se trainer derrière soi tous les
> stéréotypes. Etre vu comme “un blanc”, c’est être vu comme normal, ce qui ne
> pose pas question sur la couleur ou l’origine, ce dont on ne parle pas,
> norme implicite, prototypique, impliquant un tas de relations complexes
> entre ceux qui s’y trouvent et ceux qui en sont plus ou moins proche.
> Bouteldja elle-même, se dit “blanchie”, elle entre partiellement dans la
> normalité française, ce qu’elle voit évidemment quand elle va en Algérie où
> on la verra française. Omar Sy disait la même chose pour les USA : “ A
> Hollywood, je suis un Français, pas un Noir” (
> http://www.telerama.fr/cinema/omar-sy-a-hollywood-je-suis-un-francais-pas-un-noir,137314.php
> ), et j’ai eu plus ou moins la même impression en écoutant une danseuse qui
> bosse là-bas, qui disait que le public américain notait surtout qu’elle
> était française.


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