[PP-discussions] Fwd: Re: Vegan
renc
rencontres3 at gmail.com
Sam 19 Juil 11:11:18 CEST 2014
Plutôt bien vu imho...
Et me vient une paraphrase du vers de corneille...
'...et d'un puissant renfort... '
Ce qui me gène un peu ds le texte d'olivier et que cette caricature
transposée vient bien, imho, souligner..
c'est la sorte de paradoxe suivant comment souvent un ami au coeur grand
ouvert... la finesse et l'esprit aussi.. avec un fort penchant
anarcho-libertaire peut si facilement extrémiser un débat simple... et
réduire à une sorte de dilemme...ici il n'y aurait presque que le silence
ou des mesurettes souvent cautionnent et puissant à ce que perdurent des
horreurs. (la limitation à cinquante coups de fouets par session pour
chaque esclave? 'on est humain' quoi, pas de séquences de viols ou
tortures de plus de dix minutes sans pauses de cinq minutes.. ) sous
prétexte que la pratique est courante à ce jour...
sinon on se propose tout un arsenal autoritaire (donc inneficace!! ) et
répressif...
N'y aurait il comme voies que complicités ou violence [droit lois flics]...
même si on a tous en tête l'enjeu.. pour égal ou moins que cela ou
similaire...??? de la guerre de sécession (bon on sait aussi le côté
prétexte... et plein d'autres enjeux... ) il y a bien d'autres voies
explorables avant!!!?
Donc imho... on peut arrêter et vite la persécution et exploitation
animale inter espèces... tout comme les autres formes de racisme,
discrimination, exclusions, ségrégations aliénations et exploitations...
en trouvant aussi liens coeurs causes souffrances etc avec tou/te/s nos
compagnons de vie.
Et ceci peut être vécu comme grande priorité...
Et si on croit que le mouvement d'idée incarné par pp est important
aussi...
Et que l'on a un peu peur de sujets trop clivants.. qui pourraient risquer
de freiner la démarche.. sur des sujets certes de bcp plus faible
importance mais plus faciles (ou correspondant à certaines de nos
toxicoaddictions... ?? en vrai comment pourrait-on ds l'exemple du jour
comparer le guili de riches blasés tox au parasitaire peu utile, voire
néfaste, numérique.. avec la souffrance de milliards et milliards d'êtres
sensibles et vivants... auxquels ioho ns sommes tous si intimement et
existantiellement liés... y a t-il une 'nature' et 'ns'? ou plutôt un
tout non fractionnable???
donc si craintes... ET priorités comme pour d'autres thèmes ou crainte se
transitions utiles? une sorte d'imperatifs éthiques devraient alors ns
pousser à créer en externe (périphérie/mouvement..).. ET surtout interne
('Tendances' plus ou moins 'radicales' selon thèmes... Sections,
Courants... bref, peu de nouveau sous le soleil.. l'ordinaire de tous les
partis et mouvements qui veulent à la fois fédérer large.. sans non plus
perdre toute saveur et/ou force de propositions ).. le défi est alors,
comme toujours, aussi de garder clarté.. capacités à 'expliquer.' autour..
et a ne pas (interne) se perdre en luttes stériles egos/influences/jeux
pervers (pléonasme)de pouvoirs...
Propositions d'ailleurs de pleine application pour tous nos thèmes
abolitionnistes favoris.. (autorité argent états lois droits travail
formatage asservissement éducation prisons casernes écoles non égalité
stricte.. pyramides votes délégations discriminations.. ) et tout le
positif/agreable à construire vivre (partage abondance simple et
chaleureuse... décisions prises réellementen commun intégrant
avis/interets/souhaits/choix de tou/te/s les impactés/concernés,
amourbonheur.. ;-) ...)
Soit cela fait unanimité directe... annonçons le!
Soit il reste un peu de débats...
alors 'liquifions'un peu.. et tendances/courants.. des maintenant
(variantes temporaires possible aussi. histogrammes/stats/echelles
d'attitudes sur chaque points pour refléter... (plusieurs 'volets'
possibles: sympathisants, actifs.. très actifs etc) les opinions et
tendances 'fines' pp
...
.
.
Le samedi 19 juillet 2014, Sébastien <guillet.sebastien at gmail.com> a écrit :
> Je récapitule les questions soulevées dans la dernière réponse, dans
> l'ordre :
> 1) Y a t'il une limite quand aux facultés à être doué de
> sensations/sentiments/émotions permettant de considérer un être non plus
> comme un individu disposant de droits mais comme un objet dont on peut
> disposer ?
> 2) Peut-on exiger que tout être humain se comporte de façon respectueuse
> envers tous les êtres vivants considérés comme des individus ?
> 3) De toute façon, les mesures à mettre en place pour assurer une telle
> exigence ne sont-elles pas ridicules ? Ne devrait-on pas plutôt se modérer ?
>
> *Réponse 1 :*
> •Définition 1, «Système nerveux» : système biologique *animal* responsable
> de la coordination des actions avec l'environnement extérieur et de la
> communication rapide entre les différentes parties du corps.
> •Définition 2, «Douleur» : expérience sensorielle
> et émotionnelle désagréable, sensation subjective normalement liée à un
> message de douleur, stimulus nociceptif *transmis par le système nerveux*.
> •Définition 3, «Sentience» : désigne la capacité d'éprouver des choses
> subjectivement, d'avoir des expériences vécues; concept central en éthique
> animale car un être sentient ressent *la douleur*, le plaisir, et
> diverses émotions ; ce qui lui arrive lui importe; ce fait lui confère une
> perspective sur sa propre vie, des intérêts (à *éviter la souffrance*, à *vivre
> une vie satisfaisante*…, etc.), voire des *droits (à la vie, au respect*…).
> Ces intérêts et ces droits impliquent l'existence des *devoirs moraux* de
> notre part envers les autres êtres sentients.
>
> Si l'on ne sait pas encore établir scientifiquement le lien entre le
> système nerveux et la sentience, il est en revanche admis que la sentience
> est impossible en l'absence de système nerveux (
> http://en.wikipedia.org/wiki/Plant_perception_(paranormal)).
> Dès lors, en présence d'un tel système chez un être vivant, on peut faire
> l'hypothèse qu'il est sentient (et si l'on se trompe, il est préférable que
> ça soit dans ce sens).
> La question n'est pas de savoir si le niveau de sentience d'une être lui
> confère plus ou moins de droit au respect et à la vie, mais plutôt de
> savoir si en cas de doute quand à sa sentience on ne devrait pas plutôt lui
> conférer ces droits par défaut ?
>
> Une solution morale très simple est la suivante :
> Si tu disposes d'un système nerveux, tu es susceptible d'être sentient,
> donc de tenir à ta vie, d'éprouver des émotions, etc. quand bien même je
> serais incapable de le démontrer. Dès lors, je respecte ton droit à la vie
> et à disposer de toi-même.
>
> Cette solution pose la contrainte suivante : il existe hypothétiquement
> des êtres disposant d'une système nerveux mais non sentients, et la morale
> ainsi définie interdit de les considérer comme des objets, tout simplement
> car nous ne savons pas s'ils peuvent l'être.
>
> Bien. Maintenant poussons le raisonnement : est-ce un handicap ?
> Si vous êtes incapable de vivre sans consommer de coquillages alors, oui,
> ça doit être assez chiant. J'espère que ces personnes sont pas trop
> nombreuses :⊃
>
> *Réponse 2 :*
> Un être doué de sentience — tel que défini dans la Réponse 1 — doit
> moralement avoir droit à la vie et à disposer de lui-même.
> Dans une société juste, qui défend entre autre les intérêts des plus
> faibles face à leurs oppresseurs, le respect des ces droits doit être exigé.
> Ceci n'est pas négociable.
>
> *Réponse 3:*
> • Définition 4, «Esclavage» : la condition d'un *individu* privé de sa
> liberté, qui devient la* propriété, exploitable et négociable comme un
> bien matériel*, d'une autre personne.
>
> Un être que l'on suppose doué de sentience est *de facto* considéré comme
> un individu. Si l'on prive cet individu de son droit à la vie et à disposer
> de lui-même, il devient un esclave. Dans une société juste, l'esclavage
> (entre autre), est logiquement aboli.
> Dès lors, je propose de reformuler, *mutatis mutandis*, le paragraphe
> suivant afin d'en faire un texte qui aurait été très crédible s'il avait
> été écrit il y a quelques siècles :
>
> Si on part de l'idée que tu as raison, que *les esclaves* ont peut-être
> une vie psychique évoluée et qu'il faut les protéger comme des humains,
> sans établir de différence entre *races*, et si on se définit comme parti
> *antiraciste*, il va falloir concrètement agir dans ce sens. Il va
> falloir faire une loi stipulant qu'il est strictement interdit *de
> traiter un individu comme un esclave* sous peine d'une forte amende au
> moins, et peut-être même de prison. Il va falloir créer une police *de
> l'antiracisme* chargée de faire respecter cette loi. Il va falloir
> interdire *l'achat et la vente d'esclaves* et réglementer très sévèrement *les
> entreprises traitant des individus comme des esclaves*, interdire *le
> fruit de l'esclavage*, décréter la fermeture administrative *des
> industries reposant sur l'esclavage*, réprimer *l'esclavage*... etc
> Ces lois, comme toujours dans le cas des prohibitions, engendreront
> aussitôt des détournements et des mafias proposeront des esclaves *domestiques,
> agricoles, ou sexuels* dont l'utilisation servira à alimenter des
> activités encore bien plus troubles...
>
> De telles lois seront inapplicables et n'auront aucun effet, mais en
> attendant, si on ne prend pas des mesures concrètes, décréter que les *esclaves
> sont des individus disposant de droits* et qu'il faudrait ne plus les
> *exploiter* relève de l'incantation politique.
>
> Or, autant *l'abolitionnisme* en tant que mode de vie est tout-à-fait
> respectable, autant il paraît difficile de vouloir imposer ce mode de vie à
> l'ensemble de la population, et en tout état de cause cela sous-entendrait
> de mener une politique autoritaire qui ne me semble pas en phase avec ce
> que le Parti Pirate promeut, qui est plutôt une société de liberté basée
> sur un minimum de règles destinées à protéger les *propriétaires
> d'esclaves* contre les nuisances les plus graves qu'ils peuvent
> s'occasionner les uns aux autres.
>
>
> Quand on lit ça aujourd'hui, est ce qu'on a pitié de ces pauvres
> exploiteurs d'esclaves ? Est-ce qu'on se dit qu'il aurait été préférable
> d'y aller doucement, en instaurant des lois permettant de frapper son
> esclave seulement deux jours par semaine dans un premier temps ? Je crois
> pas. Alors merci de garder au centre de la question éthique celui qui subit
> l'oppression : l'animal.
>
> Exiger le respect du droit à la vie et à disposer d'eux-même pour les
> animaux, ces esclaves qu'on tolère parce qu'on ne veut pas admettre leur
> sentience et donc notre devoir moral envers eux, c'est aussi sérieux que
> d'abolir l'esclavage en 1789.
> C'est pas crédible ? Sans blague. Ça l'était pas non plus pour les
> esclaves avant la révolution.
>
> Et on appelle ça un "programme antispéciste radical" ? Sérieusement ?
>
> On demande pas à faire tomber des têtes hein, juste les œillères que les
> gens ont parfois comme collées à la super-glue.
>
>
> Cordialement,
> SG
>
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