[PP-discussions] "Le parti pirate allemand: avis de disparition"... hélas realisme? mechante manip? ou simplement pessimisme?

rencontres rencontres3 at gmail.com
Jeu 12 Sep 03:18:56 CEST 2013


a part qques critiques débiles *(genre manque de reponses precises sur
questions...
*
*                    comme si jamais des electeurs avaient voté sur
des abstractions
déconnectées comme 'un programme'!!)*
plusieurs (les pertes d'images par inexperience /gamino-destructeurs conflits
etc...) sont peut-etre des écueils à (cruellement!) méditer...
enfin... pour info...
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http://www.jolpress.com/allemagne-legislatives-parti-pirate-disparition-article-821674.html

ÉLECTIONS FÉDÉRALES ALLEMANDES
  Le parti pirate allemand: avis de disparition
   Commenter<http://www.jolpress.com/allemagne-legislatives-parti-pirate-disparition-article-821674.html#comment>

A moins de deux semaines des élections fédérales allemandes, le Parti
Pirate allemand crédité de 2 à 3% des intentions de vote – sous le seuil
des 5% nécessaires pour obtenir une représentation au Bundestag – est loin
d’ébranler les foules comme lors des élections locales à Berlin en 2011.
Retour sur l’histoire de cette organisation libertaire et activiste : de
son ascension fulgurante à son silence de plus en plus pesant sur les
scènes politique et médiatique.
 Le drapeau du parti Pirate allemand, PIRATEN - Piratenpartei Deutschland,
cc
Une entrée en politique rebelle et prometteuse…

Créé en 2006, sur le modèle de son homologue suédois, le Parti Pirate
allemand, le PIRATEN, est celui qui a le mieux réussi de tous - à Berlin,
en particulier où il a séduit la population jeune employée de nombreuses
start-up. Proclamer un message citoyen novateur lui a permis de faire une
entrée remarquée sur la scène politique allemande - avec déjà 2% aux
élections fédérales de 2009. Les succès électoraux se sont enchainés en
2011 lors de plusieurs élections régionales à Berlin, en Schleswig-Holstein
(nord), en Rhénanie-du-Nord-Westphalie et en Sarre (ouest). En 2012, un
sondage les créditait même de 13% des intentions de vote, de quoi devenir
la troisième force politique du pays.

Les « pirates » ont su séduire une partie de l’électorat allemand par leur
attachement à la transparence - une exigence démocratique essentielle -,
par leur volonté d’instaurer une démocratie participative, et par des
propositions-phares telles que la légalisation du cannabis, la
privatisation de l’Eglise, la gratuité des connexions à Internet, de la
contraception, et des transports publics, ainsi que la protection des
données personnelles. Le parti s’est également démarqué avec sa logique de
« démocratie liquide », selon laquelle chacun peut décider de s'engager
dans une action, sans nécessairement adhérer à l’ensemble de la ligne
politique du parti.

Proches idéologiquement des Verts, les « pirates » considèrent néanmoins
que les écologistes se sont affadis en se cantonnant au clivage classique
gauche/droite. A leur émergence, les politologues ont d’ailleurs pensé que
le Parti Pirate prendrait le relais des Verts, et deviendrait ainsi le
nouvel effronté de la politique allemande.
… Aujourd'hui sur le déclin

L’envolée du parti s’est rapidement brisée. Absents des scènes politiques
et médiatiques depuis plusieurs mois, les « pirates » ne sont plus que
crédités de 2 à 3 % des intentions de vote dans les sondages pour les
prochaines élections fédérales allemandes qui auront lieu le 22 septembre.
Ils sont désormais loin des 5% nécessaires pour entrer au Bundestag, la
chambre basse du Parlement allemand.

Ils peinent à proposer des idées concrètes, adaptées aux attentes et aux
besoins de leurs concitoyens. Aucune ligne directrice n'est fixée
concernant la politique étrangère, l'emploi ou la santé. La plupart des
élus « pirates » sont jeunes et inexpérimentés en politique, et sont alors
totalement dépassés face aux responsabilités qui leur incombent.

Plusieurs scandales ont brouillé l’image du parti : des militants se sont
révélés être des anciens membres du NPD, le parti d’extrême-droite
allemand, et un de ses représentants s’est laissé aller à une déclaration
plus que douteuse, comparant la progression du parti pirate à celle du
parti nazi entre 1928 et 1933.

Le Parti Pirate s’est alors retranché derrière le scandale du système de
surveillance américain PRISM, réclamant plus de transparence sur le rôle
joué par les services secrets allemands, et en organisant, notamment, des
« Kryptoparties » où on apprend à sécuriser ses données personnelles.
Néanmoins, cela ne suffira pas à le faire entrer au Bundestag selon
Klaus-Peter Schöppner, directeur général de l’Institut des sondages TNS
Emnid. Il explique que le Parti Pirate *« a perdu ses trois atouts
initiaux : il est beaucoup moins apprécié pour ses compétences dans le
domaine des nouvelles technologies et il n’est plus perçu ni comme un parti
protestataire, ni comme une organisation particulièrement démocratique *».

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