[PP-discussions] De la pathologie au PP

[LHG]

Et bien alors je ne m'adresserai pas à William.
Il me semble que notre credo est double : "transparence des données 
publiques ; confidentialité des données privées". L'intérêt du PP est à 
mon avis qu'il entend dépasser l'opposition privé/public dans une 
réflexion approfondie sur la propriété. Si maintenant on décrète qu'on 
abolit TOUTE propriété privée, je me retire : autant pointer au PCF (de 
même que si on décide qu'on est contre toute propriété collective, 
autant militer à l'UMP).
Personnellement je me fiche que ce que je dise soit répété, mais la 
confidentialité de la correspondance me paraît être un droit fondamental 
: ce qui est dit en privé n'a pas à être étalé en public sans le 
consentement du locuteur.

Le 30/08/2012 12:56, William Theaux a écrit :
>
> Je pense qu'il est utile que l'on parle d'une pathologie - dans le 
> sens où le monde est malade ; un certain nombre d'adhérents diront 
> qu'ils ne comprennent pas - tant mieux, je leur explique que je parle 
> de patte au logis, c'est à dire qu'ils gardent une patte à la maison. 
> Avec ceux qui ont des pattes faites pour marcher et une intelligence 
> capable d'évoluer à partir de ce qu'elle ne comprend pas, on pourra 
> avancer. Il y a une pathologie qui frappe régulièrement les espèces en 
> évolution et l'espèce humaine n'en est pas épargnée - elle a de 
> nombreuses maladies, des cancers, des diabètes et bien d'autres dont 
> celle qui nous intéresse et qu'on peut appeler celle de l'homopouvoir. 
> Des psychologues fameux y ont décelé ce qu'ils appellent la paranoïa. 
> Nous n'allons pas entrer dans les catalogues et, sans mettre 
> d'étiquette je vais simplement pointer un symptôme, sans lui donner de 
> nom. Il pousse comme un acné juvénile au nez des jeunes partisans de 
> la Transparence et du Partage et sur leurs mails de plus en plus 
> fréquemment on trouve un fameux bouton rouge qui se lit «Ce message 
> est couvert par le secret de la correspondance (art. 226-15 et 432-9 
> du Code pénal)».
>
> Je propose d'ailleurs à faire tout seul comme j'en ai l'habitude, 
> qu'on entende bien que «Si on s'adresse à moi, je le répèterai (art. 
> déchiffré de l'Ethique de la démocratie.» Cette apposition prévient 
> que ceux qui me répondront seront prévenus et mal venus de réclamer le 
> secret. Le 'secret de la correspondance' est un label qui trouve son 
> origine dans la sexualité - il est particulièrement employé par les 
> pédophiles quand il perdure au-delà de la sexualité infantile. 
> Lorsqu'il est mature, ce type de secret est réglé par des déontologies 
> professionnelles (on honore un médecin pour se garantir de son secret 
> médical par exemple) - hors ces cas les politiciens sains l'ont 
> sublimé dans la Transparence. Voici donc le cadre d'une pathologie. 
> Epidémiologiquement, on attend que la jeunesse fasse ses poussées de 
> réaction au moment du passage de cet âge à l'autre, de cette société à 
> la nouvelle.
>
> J'inscris cette observation en correspondance à l'examen de la 
> propriété durant la correction du capitalisme que règle notre temps 
> (voir dossier "propriété du perçu" en cours).
>
> DWT
> ----
> «Si on s'adresse à moi, je le répèterai (art. déchiffré de l'Ethique 
> de la démocratie)»
>
> flog.référence : 
> http://www.psybakh.net/2012/htm/20110129093400_flog-24.htm#20120830124800   
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