[PP-discussions] nouvelle mention au programme : la pub est une pollution visuelle et mentale qu'il faut limiter

[Ivan Lamouret]

>> la liberté et la démocratie.

Bonsoir à tous,

je crois qu'à partir de la défense de la liberté on peut aussi avoir
une position anti-pub. Pas forcément dans le cas général, mais
justement dans certains cas particuliers. Je ne crois justement pas
qu'on puisse parler de ces sujets dans l'absolu.

Par exemple sur la pollution visuelle : qu'en est-il de ma liberté à
profiter des paysages/monuments si les publicitaires peuvent mettre
leurs panneaux n'importe où ? pourquoi leur liberté ne s'étend pas à
la taille du panneau (4x3 autorisé mais 16x12 interdit ?)

Il y a également une distinction à faire entre les publicités qui
s'imposent à moi (espace public, transports en commun, etc.) , et
celles auxquelles je peux échapper (en regardant une autre chaîne de
télé --ou en ne regardant plus la télé pour ma part--, un autre site
web, en lisant un autre journal, etc.). Je ne suis pas libre
d’échapper aux publicités sur écrans vidéo dans le métro. Même si cela
n'atteint pas les mêmes proportions que dans d'autres pays, il y a
également des messages promotionnels dans les matériels pédagogiques
fournis aux écoles. Les enfants n'ont pas la liberté d'y échapper.

Ivan Lamouret

Rq : sur les thèmes écologistes, il y a bien dans le programme un
point sur le nucléaire, pourquoi pas sur les économies d'énergies
(éclairages nocturne des panneaux, panneaux motorisés, écrans vidéos).

ReRq sur la démocratie : les députés viennent de repousser la mise en
place d'une mesure qui devaient étendre le pouvoir des maires sur les
affichages :

Article publié le 19 Avril 2012 par Le Monde
En France, les panneaux publicitaires vont continuer à fleurir dans
les villes et les campagnes jusqu'en 2018

Extrait :
Les afficheurs ont obtenu un délai de six ans pour se conformer au
Grenelle de l'environnement. Alors que la loi Grenelle 2 se promettait
de réduire la publicité sur l'espace public et avait fixé à deux ans
le délai accordé aux afficheurs pour respecter les nouvelles
dispositions réglementaires, nationales ou locales, les parlementaires
ont discrètement différé la mise en conformité des dispositifs
publicitaires installés avant le 1er juillet 2012. Un article
introduit dans la loi Warsmann relative à la simplification du droit,
adoptée le 22 mars, a en effet prolongé le délai de mise en conformité
de deux à six ans.