[PP-discussions] pistes pour le prochain LO... et relance pr essai de coopération.... was : du coté de de chez les voisins... Fwd: [Quadrat'] Diffusion de tracts contre l'état d'urgence

Frédéric Lecointre frederic.lecointre at burnweb.net
Lun 14 Déc 14:53:05 CET 2015


Bonjour,

Nous pouvons aborder cette question dans le LO 01, et en planifier un
autre en prenant contact avec quelques intervenants.

Le 09/12/2015 14:22, renc a écrit :
>
> pas bcp d'échos... 
>
> des pistes pour le prochain LO...
>
> eh oui... c'est un peu le thème... 
>
>  et relance pr essai de coopération.... 
>
> (was : du coté de de chez les voisins... Fwd: [Quadrat'] Diffu..)
>
> ou tout le monde sceptique sur difficultés à tenter de coopérer..?? 
>
>
> bon, alors... je repasse une petite couche... 
> avec un état de leur pad... 
> avec ioho, qques points bien exposés.. 
>
> http://pad.lqdn.fr/p/tract-d-urgence
>
> ####################################
> # Tract d'urgence
> ####################################
>
> ## Initiatives Nantaises
>
> Réunion mercredi 9 au B17, 19h
> https://nantes.indymedia.org/articles/32579
> Peut-être essayer d'y aller, pour celles et ceux qui peuvent afin de
> créer des liens locaux et éviter un travail peut-être redondant ?? 
>
> Manif le samedi 12
> https://nantes.indymedia.org/articles/32579
>
> ## Slogans / punchlines
>
> Contre l'état d'urgence (facile!!)
> L'état d'urgence ne doit pas être reconduit ! (intéressant pour ancrer
> le mouvement sur la durée, quand le mois de février viendra et qu'il
> faudra lutter contre le prolongement...)
> L'Etat d'urgence pour oublier les tas d'urgences ?
> La liberté est la première sécurité (contre l'autoritarisme)
> Liberté, j'écris ton nom (
> http://www.poetica.fr/poeme-279/liberte-paul-eluard/ )
>
> ### Citations intéressantes
> Jens Stoltenberg, Premier ministre Norvégien après la tuerie d'Utoya
> du 22 juillet 2011.
> «J’ai un message pour celui qui nous a attaqué et pour ceux qui sont
> derrière tout ça: vous ne nous détruirez pas. Vous ne détruirez pas la
> démocratie et notre travail pour rendre le monde meilleur. Nous sommes
> un petit pays, mais nous sommes fiers de ce pays. Aucune bombe ne nous
> fera taire. Aucun tir ne nous fera taire. Personne ne réussira à nous
> faire craindre d’être norvégien.»
> «Nous allons répondre à la terreur par plus de démocratie, plus
> d’ouverture et de tolérance.»
> « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité
> ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. »
> Benjamin Franklin OUI (Franklin ou Jefferson ?? )
>
> Aller regarder du côté des déclarations de Trevidic (par exemple) pour
> expliquer en quoi les mesures de l'état d'urgence sont dangereuses et
> inutiles (pour la lutte contre le terrorisme) ? Ce que dit Trévidic
> globalement, c'est que l'état d'urgence nous fait sortir de l'état de
> droit. Alors que l'état de droit dispose déjà d'un arsenal législatif
> et d'action imposant.
> Il est pour un renforcement des moyens de surveillance, notamment
> humains plutôt que numériques, dans un cadre législatif et judiciaire
> bien déterminé. Ce qui permet d'anticiper certains attentats, et
> surtout d'avoir une réponse plus rapide (ce qui n'est pas possible
> actuellement car les services sont apparement débordés). Attention à
> comment on utilise ces arguments, on pourrait devenir les apôtres
> d'une "autre surveillance"...
> L'agumentaire "Les outils existent déjà : il suffit de donner aux
> juges les moyens humains et financiers pour faire leur boulot" est
> intéressant, car il montre bien que pour la lutte antiterroriste,
> l'état d'urgence est inutile. Voir les réactions des juges
> antiterroristes qui sont consternés de voir les moyens mis en oeuvre
> pour les perquisitions administratives, alors qu'avant les attentats
> on leur disait qu'il fallait attendre plusieurs semaines avant d'avoir
> les ressources pour perquisitionner.
> De plus, il me semble que Trévidic (mais pas que) a fait plusieurs
> interventions où il démontrait que les mesures de l'état d'urgence ne
> sont pas efficaces pour lutter contre le terrorisme (de même que la
> surveillance de masse, cela dit en passant, puisqu'il n'y a pas les
> capacités d'analyse derrière). Tout en taclant au passage le fait que
> l'état d'urgence est dangereux (état de droit, toussa toussa).
> et les 'vraies' causes (à la racine.. > positions 'radicales' ;-)
>     inégalités locales et internationales (+népotisme et corruption..
> humiliations/pillages)
>     manque atroce de dialogue, compréhension, reconnaissance,
> partages, reparations
>     bref, 
>     ...d'équité, d'égalité et de fratern/soror/ité ! 
>
>
> ## Contenu
>
> (ND : j'ai essayé de reformuler l'ensemble avec des arguments/axe pour
> faire émerger une première structure avant rédaction d'un premier jet)
>
> Mettre des exemples *locaux* d'abus de l'état d'urgence (Argument 1 :
> l'état d'urgence ne cible pas le terrorisme)
> Axe I : Repression des mouvements sociaux
> Interdiction de manif :Manifestation contre la COP21 et l'état
> d'urgence à Nantes, le 04/12 : réprimée très violemment d'après le
> témoignage
> https://www.facebook.com/Nantes.Revoltee/posts/926932044009636 et
> https://nantes.indymedia.org/articles/32590
> Assignations abusives : Sinon, il y a les militants écolos/gauchistes
> de Rennes assignés à résidence pendant la durée de la COP21, et les
> convois de NDDL empêchés de rejoindre Paris le week-end de lancement
> de la COP21.
>
> Axe II : Des perquisitions abusives
> Peu d'infos sur des perquisitions à Nantes : une seule à ma
> connaissance, débouchant sur une saisie de stupéfiants.
> Utilisation de l'état d'urgence non pas contre le terrorisme (aucune
> nouvelle instruction antiterroriste, dixit le canard enchaîné, malgré
> les 2235+ perquisitions). 
>
> Expulsions de squats (Lille), saisie de stupéfiants...
>
> Argument 2 : l'état d'urgence, un patriot act à la française
> Parallèle entre Bush post 9/11 et Hollande/Valls actuels ?
> Cibler les effets négatifs du patriot act
> On sort de l'état de droit pour rentrer dans l'arbitraire
>
> Argument 3 : l'état d'urgence, inutile
> L'arsenal législatif et judificaire permet déjà tout ce qui est mis en
> place dans le cadre de l'état d'urgence (perquisitions, assignations).
> Il s'agit donc d'augmenter les moyens.
> L'état d'urgence est donc une réponse purement politique et poudre aux
> yeux, qui rend d'autant plus inacceptables ses dérives. 
> Les marchés de Noël sont maintenu, les salles de concerts sont restée
> ouverte ( alors qu'il s'agissait d'une des cibles des attentats )....
> Pourquoi alors supprimer le droit de manifester sous prétexte
> d'empêcher les attroupements , quand d'autres moyens de se se
> rassembler existe ? 
> Posture politique. Volonté de "faire du chiffre", "gesticulation",
> "affichage"
> une fois l'effet de surprise passé, la pratique a-t-elle encore une
> utilité ? "Ce qui doit être planqué, ça a été planqué", admet un
> policier. "Plus ça va aller et moins on trouvera", confirme un autre.
>
> Argument 4 : l'état d'urgence sera-t-il révoqué un jour ?
> En réaction à l'attentat de Port Royal, Vigipirate était activé il y a
> tout juste 19 ans. Jamais désactivé depuis. 
> Exemple des fichiers et moyens de surveillance : d'abord pour les
> terroristes, puis les pédophiles, puis les délits, puis... etc etc.
>
> * imho, manque la case remèdes et 'causes profondes' (cf ci-dessus) 
>
>
> Voir ce qui se dit dans les medias internationaux pour élargir le prisme
> Parallèle entre Bush post 9/11 et Hollande/Valls actuels ?
> En réaction à l'attentat de Port Royal, Vigipirate était activé il y a
> tout juste 19 ans. Jamais désactivé depuis. 
> Pour des argumentaires contre l'état d'urgence, on peut zyeuter les
> liens présents dans la section du wiki "Réflexions critiques sur
> l'état d'urgence" :
> https://wiki.laquadrature.net/%C3%89tat_urgence/Recensement#R.C3.A9flexions_critiques_sur_l.E2.80.99.C3.89tat_d.27urgence
>
>
> ## Ressources existantes
>
> Visuel de VISACTU :
> https://pbs.twimg.com/media/CVPOwf0XAAA-w__.jpg:large
>
> Visuels de l'Odieux Connard :)
> http://unodieuxconnard.com/2015/11/30/des-fiches-pour-tout-le-monde/
>
> Si possible pas de é-e-s ça rend la lecture indigeste et vraiment
> lourde alors que le but est d'être grand public lorsque l'on tracte.
> [bon, en placer un 'petit', une fois, la pour rappeler un peu une
> position non-sexiste.. ça doit aller, oui ? (et être compris /remarqué
> par tou/te/s ;-))
>
> ## Répressions possibles 
>
> - à propos du controle d'identité, potentiel si on tracte contre
> l'état d'urgence (source :
> http://www.guidedumanifestant.org/controle/les-controles-didentites)
> (cf aussi http://guidejuridique.net )
> - ne rien avoir d'illégal sur soi pour éviter tout délit potentiel
> (drogues, armes - attention aux couteaux notamment...)
>
> - la procédure de vérification d'identité ne peut pas durer plus de
> 4h, sinon une garde à vue doit être notifiée
>
> - refuser de communiquer son identité ? 
>  "Si vous refusez de collaborer à la vérification de votre identité
> (en faisant des déclarations manifestement fausses, par
> exemple...nan.. au dela d'un truc solide ou petites 'erreurs' ds
> l'epelage.. mieux vaut passivité ou refus [car à ce jour si, certes,
> contraire au 'devoir de' (justifier.. ), mais pas de sanctions
> prévues] vos empreintes et des photographies peuvent être prises, sur
> autorisation du procureur de la République. Si vous refusez de vous
> soumettre à cette mesure, 
> vous pouvez être puni de 3 mois d’emprisonnement et de 3 750 euros
> d’amende (art. 78 5 du CPP)."
> http://www.guidedumanifestant.org/controle/la-procedure-de-verification-didentite
>
> --> le refus de controle d'identité peut être une [très bonne]
> stratégie collective, mais risque parfois de compliquer la situation
> si il s'agit d'un refus individuel. A Paris, il y a eu une
> condamnatipn à 1000€ d'amende pour refus de prélèvement d'empreinte,
> en comparution immédiate, suite à la manif du 29 novembre.
> - palpation et fouilles : à approfondir, car avec l'état d'urgence,
> ils ont un peu tous les
> droits...http://www.guidedumanifestant.org/controle/la-palpation-de-securite-les-fouilles
>
>
> - en garde à vue : une règle simple, prévoir avocat.. [prévoir, c'est
> .. 'avant'!] + garder le silence ("je n'ai rien à déclarer" ≠ de 'je
> ne sais pas') en toutes circonstances. La garde à vue n'est pas un
> moment idéal pour se défendre. Attention aux procès verbal d'audition,
> à ne pas signer n'importe quoi, aux relevés d'empreintes (on peut, et
> devrait, refuser, mais c'est un délit (en général pas ou [comme
> récemment :-\] très faiblement sanctionné )
>
> - comparution immédiate : si un délit est avéré, il est possible
> d'être envoyé en comparution immédiate. Il est indispensable de la
> refuser (demander le renvoi) afin d'avoir plus de temps pour se
> reposer, préparer sa défense et assurer un soutien collectif. (pour
> éviter maintien en détention avoir prévu ..tout prêt amis+'garanties'
> de représentation /paperasses/logement famille 'emploi'[au min
> 'promesse'] la 'vraie' devise de la république /trav fam pat ;-(
>
>
>
>
> Le dimanche 6 décembre 2015, renc a écrit :
>
>
>     phase de résistance et... plus 'cooperative' en vue??? 
>     ;-))
>
>     et tout en bas de ce mail.. 
>     très parlant exemple de dialogue et "démocratie avancée"
>     bref, ambiance 'citoyennisme et democratie'
>
>     =========
>
>     Concernant l'actualité à Nantes, je nous invite également à titre
>     personnels à nous joindre aux initiatives suivantes :
>     https://nantes.indymedia.org/articles/32579
>
>     et à considérer la terrible repression qui s'est abattue hier soir
>     sur le cortège :
>     https://nantes.indymedia.org/articles/32590
>
>     voir copie plus bas
>
>     =========
>
>     mail initial:
>
>
>     >>>  [Quadrat'] Diffusion de tracts contre l'état d'urgence
>
>
>     Avec quelques camarades nous nous sommes retrouvées hier soir pour un
>     Quadra'Apéro à Nantes, un mois environ après le 1er épisode pour le
>     lancement de la campagne 2015.
>     Entre temps, les attentats à Paris, et la mise en place de l'état
>     d'urgence.
>
>     Autour de la table, un sentiment partagé face a cette nouvelle menace
>     sur nos libertés, et une certaine frustration. Le fameux "Bordel,
>     qu'est-ce qu'on fait maintenant ?".
>
>     Historiquement nous (=lqdn) nous battons sur le terrain numérique.
>     Mais
>     l'état d'urgence déborde de ce terrain là, il nous retire la rue comme
>     espace d'expression et de rassemblement, il fouille nos maisons et
>     nous assigne à résidence. Il nous a semblé logique d'aller alors se
>     battre aussi sur ce terrain là.
>
>     L'idée commune a donc été d'envisager de faire un tract, pour aller
>     susciter la discussion dans la rue. Que ce soit lors d'événements
>     publics (Marché de Noël) ou pas (le matin, a coté des distributeurs de
>     supports publicitaire gratuits, dans les universités, etc.);
>
>     La première étape est donc la réalisation d'un tract, et pour ça le
>     mieux est de réfléchir à plusieurs, et pas uniquement des nantais·e·s;
>     On espère aussi que cette idée d'aller dans la rue sera reprise par
>     d'autres personnes ailleurs.
>
>     Le pad de travail : http://pad.lqdn.fr/p/tract-d-urgence
>     <https://pad.lqdn.fr/p/tract-d-urgence>
>
>     Plusieurs questions ont été soulevées suite à ça :
>
>     - Est-ce que ce tract peut/doit être marqué comme provenant de La
>       Quadrature ?
>     - Aller dans la rue pour ça veut dire pouvoir être confronté aux
>     flics.
>       Quelle attitude adopter face à eux ? (refus de donner ses papiers,
>       etc.)
>
>     Il faudra bien sur s’entraîner à l'avance pour affûter nos arguments,
>     ce n'est pas la même chose d’interpeller une personne dans la rue
>     que de
>     brailler sur Twitter ;)
>
>     On tenait à partager cette réflexion ici, pour avoir des retours
>     et des
>     coups de main. C'est chose faite;
>
>
>     PS: Parmi les autres idées qui ont été évoquées hier soir : faire des
>     affiches, un communiqué de  à échelle locale, voir une conférence
>     de presse pour toucher les médias locaux et les 'forcer' à relayer les
>     abus de l'état d'urgence, etc.
>     >>>
>
>     ================
>
>     > >
>     > > Historiquement nous (=lqdn) nous battons sur le terrain
>     numérique. Mais
>     > > l'état d'urgence déborde de ce terrain là, il nous retire la
>     rue comme
>     > > espace d'expression et de rassemblement, il fouille nos maisons et
>     > > nous assigne à résidence. Il nous a semblé logique d'aller
>     alors se
>     > > battre aussi sur ce terrain là.
>     > >
>     >
>     > Historiquement, LQDN ne fait pas non plus de différence entre les
>     > "digital rights" et les libertés. LQDN défend les libertés tout
>     court.
>     >
>     > D'un autre côté, LQDN ne peut pas rester seule comme association
>     pour
>     > travailler sur ce qu'il se passe. Nous somme entrain de
>     travailler avec
>     > d'autre associations pour étendre nos connaissances et aussi nous
>     > coordonner sur de futures actions.
>     >
>     > > Plusieurs questions ont été soulevées suite à ça :
>     > >
>     > > - Est-ce que ce tract peut/doit être marqué comme provenant de La
>     > >   Quadrature ?
>     >
>     > Comme je disais plus haut, LQDN ne peut pas prendre toute la
>     place et
>     > nous en avons déjà pris beaucoup. C'est pourquoi il nous semble peu
>     > opportun que ça soit un tract LQDN.
>     >
>     > > - Aller dans la rue pour ça veut dire pouvoir être confronté
>     aux flics.
>     > >   Quelle attitude adopter face à eux ? (refus de donner ses
>     papiers,
>     > >   etc.)
>     >
>     > Des syndicats et d'autres associations ont sorti des guides du
>     > manifestant. Par exemple, voir celui du Syndicat de la
>     Magistrature :
>     > http://www.guidedumanifestant.org/
>     >
>     > >
>     > >
>     > > PS: Parmi les autres idées qui ont été évoquées hier soir :
>     faire des
>     > > affiches, un communiqué de presse à échelle locale, voir une
>     conférence
>     > > de presse pour toucher les médias locaux et les 'forcer' à
>     relayer les
>     > > abus de l'état d'urgence, etc.
>     > >
>     > >
>     > Carrément ! Mais comme c'est dit plus haut, ça nous semble
>     préférable
>     > que ça ne soit pas estampillé LQDN.
>     >
>     > Datalove <3
>
>
>     ==========
>
>     ambiance 'citoyennisme et democratie'
>
>
>       Etat d'urgence : la police attaque une manifestation à Nantes
>
>     Article Local Valide publié le samedi 5 décembre 2015 à 14:42
>     | *Nantes Révoltée *| Share
>
>     *Mis a jour : *le samedi 5 décembre 2015 à 16:11
>
>     /Mot-clefs:/ Répression
>     <https://nantes.indymedia.org/about/R%C3%A9pression> Resistances
>     <https://nantes.indymedia.org/about/Resistances> 
>     /Lieux/: Nantes <https://nantes.indymedia.org/in/Nantes> 
>
>     Une manifestation « contre l'État d'Urgence et la COP 21 » était
>     organisée vendredi 4 décembre au soir
>     <https://nantes.indymedia.org/events/32572> à Nantes. Il
>     s'agissait avant tout de ne pas abandonner la rue après
>     l'interdiction de la manifestation parisienne, et de protester
>     contre les assignations à résidences de militants et les
>     perquisitions administratives qui ciblent ouvertement des
>     personnes de confession musulmane. Le rassemblement devait
>     également permettre un temps d'échange, afin de rompre l'isolement
>     et la peur.
>
>     1-medium
>     <https://nantes.indymedia.org/system/photo/2015/12/05/15665/1.jpg>
>     **
>
>     2-medium
>     <https://nantes.indymedia.org/system/photo/2015/12/05/15664/2.jpg>
>     **
>
>     3-medium
>     <https://nantes.indymedia.org/system/photo/2015/12/05/15663/3.jpg>
>     **
>
>     4-medium
>     <https://nantes.indymedia.org/system/photo/2015/12/05/15662/4.jpg>
>     **
>
>     5-medium
>     <https://nantes.indymedia.org/system/photo/2015/12/05/15661/5.jpg>
>     **
>
>     6-medium
>     <https://nantes.indymedia.org/system/photo/2015/12/05/15660/6.jpg>
>     **
>
>     Peu après 18H, le petit rassemblement prend forme, une banderole «
>     ni COP 21 ni État d'Urgence, Résistance » est déployée. Quelques
>     prises de paroles se succèdent, pour faire le point sur le climat
>     sécuritaire actuel. La police n'est pas visible, l'ambiance est calme.
>
>     Autour de 18H45, le petit cortège d'environ 150 personnes s'élance
>     en craquant quelques fumigènes. Des gens de tous âges sont
>     présents dans la manifestation. Pour certains, c'est la première
>     manif. Les visages ne sont pas masqués, l'ambiance n'est
>     clairement pas à l'offensive, ni au conflit. Le slogan « État
>     d'Urgence, État policier, ils ne nous enlèveront pas, le droit de
>     manifester » est repris en cœur.
>
>     Au bout d'une centaine de mètre à peine, le cortège croise une
>     voiture et des motos de la police municipale. Suit un échange
>     confus. Les flics municipaux font très vite et massivement usage
>     de bombonnes de gaz lacrymogènes et de matraque sur une partie des
>     manifestants.
>
>     La scène qui suit est ahurissante. C'est un véritable déchainement
>     de violences policières. Tout se passe en moins de 5 minutes.
>
>     Une brigade de la BAC surgit au cœur du cortège, matraques en
>     avant. Ces policiers en civil étaient donc cachés à l'arrière du
>     groupe depuis le début. Un manifestant est plaqué au sol et
>     tabassé, alors qu'une femme cinquantenaire qui crie « pas de
>     violence ! » est elle aussi jetée au sol par les policiers et
>     projetée contre une vitre des galeries Lafayette. Elles reçoit
>     quelques coups. Le manifestant interpellé est copieusement frappé
>     au sol. Il est jeté dans la voiture de police municipale, le
>     visage brulé par les gaz et tordu de douleur. 
>     Les flics continuent à vider en l'air leurs gazeuses lacrymogènes
>     pour saturer la rue de spray irritant, alors mêmes que les
>     manifestants sont à plus de dix mètres d'eux. L'air est irrespirable.
>     Des camions de police arrivent immédiatement. Le grand chef de la
>     police – le Directeur Départemental de la Sécurité Publique – est
>     présent au milieu de ses hommes. L'attaque était donc préméditée.
>     Il lâche la charge. Hallucinante. Des policier en armures, casques
>     et bouclier courent à toute vitesse, hurlant, dans une confusion
>     totale, frappant tout-e-s celles et ceux qui passent à leur
>     portée. Un couple de passants reçoit des coups, des client
>     attablés à une terrasse sont effrayés.
>
>     Une manifestante qui tenait la banderole témoigne :
>
>     « Je tenais la banderole, un flic en uniforme s'est avancé
>     matraque levée en criant. J'ai reculé toujours en tenant la
>     banderole mais sans lui tourner le dos. Il a envoyé des coups de
>     matraque qui ne m'ont pas atteint grâce à la banderole. Comme il
>     s'avançait toujours en donnant des coups, j'ai lâché la banderole
>     et je lui ai tourné le dos. Là, il m'a mis un coup de matraque sur
>     la tête. Je suis tombée. Il a mis d'autres coups quand j'étais au
>     sol. Des gens sont vite arrivés, j'ai pu me relever et là j'ai vu
>     que ça saignait beaucoup. »
>
>     Cette manifestante est évacuée à l'hôpital, avec une large plaie
>     sur le crane.
>
>     Des passants scandalisés interviennent. Un monsieur habillé en
>     costume, sortant du magasin Decré, s'interpose devant un policier
>     qui s'acharne à coups de matraque contre la jeune femme à terre.
>
>     Tout va très vite. Au même moment, un véhicule de la police
>     municipale fonce à pleine vitesse dans un groupe de manifestants
>     qui s'écartent au dernier moment, évitant de justesse de se faire
>     écraser. En démarrant, la voiture avait déjà roulé sur une
>     personne menottée allongée au sol. Le blessé sera évacué vers
>     l'hôpital, inanimé. 
>     La manifestation est explosée en plusieurs petits groupes.
>     Certains retourneront sur la Place du Bouffay avant de se
>     disperser. Bilan de la manifestation : au moins 2 blessés
>     hospitalisés, des dizaines de personnes gazées, et 2 voire 3
>     personne interpellées. L'absence de journaliste explique
>     probablement un tel défoulement.
>
>     Le défilé aura duré 10 minutes, et parcouru une centaine de
>     mètres, avant de subir un déchainement de violence tout simplement
>     hallucinant et inattendu. Personne n'avait anticipé la possibilité
>     d'une telle agression policière.
>
>     Les effectifs policiers, commandés directement sur le terrain par
>     le patron de la police nantaise, avaient clairement pour mission
>     de briser toute bribe de résistance à l'État d'Urgence à Nantes.
>
>     *Soyons nombreux et nombreuses samedi 12 décembre, Place du
>     Bouffay, à 15H, contre la COP 21, l'Etat d'Urgence et les
>     violences policières*
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Frédéric Lecointre
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