[PP-discussions] patriarcat abolition prohibition
Thomas Vermorel
tvermorel at gmail.com
Mer 9 Oct 16:48:22 CEST 2013
Patriarcat
La lutte contre le patriarcat doit être dans les priorités républicaines
car elle est une déclinaison très naturelle des trois termes de notre
devise.
A ce titre il est bon de rappeler que les femmes qui ont pris la décision
de migrer pour venir chez nous le font souvent pour échapper à des
situations d'oppressions autrement plus violente que sur notre sol. Au nom
de la lutte contre le patriarcat qui se reflète dans le cadre de la
prostitution il faudrait leur claquer la porte au nez et les renvoyer là où
elles pourraient être dépouiller de leur droit ? Ou au contraire ne faut il
pas leur accorder le droit commun pour qu'elles puissent vivre dignement,
changer de travail si tel est leur volonté, le continuer dans le cas
contraire. Si la situation nous est insupportable, il faut réagir en
ajoutant du droit, pas en en enlevant.
Je propose qu'on se dote prochainement d'un amendement concernant la lutte
contre le patriarcat, et notamment l'idée d'un droit d'asile lié au
situation critique de ce point de vu.
*Pour ce qui concerne le titre auto proclamé d'abolitionnisme:*
l'usage même du terme d'abolition dans ce contexte est un artifice
mensonger de communicant. L'abolition se réfère bien évidemment à celle de
l'escalavage. Tel cette avancée conséquente de l'histoire de l'humanité, la
pensée des « abolo » se prêtant inataquable sur le plan moral et se cache
derrière son grand frère, l'abolition de l'esclavage.
C'est mensonger.
L'abolition de l'esclavage n'a pas interdit le travail dans les champs de
coton de Louisiane, ou celui du café dans le nordeste brésilien. Ce travail
a désormais été fourni par des hommes libres, des ouvriers agricoles. La
reconnaissance du travailleur du sexe est la vrai abolition, celle qui
consiste à briser une relation d'oppression indigne de l'humanité telle que
nous l'espérons. Tout ne se résoudra pas par la reconnaissance du travail
du sexe, comme la vie des travailleurs agricoles est restée dure même après
1888 au Brésil. C'était pour autant un pas fondamental.
La ministre propose aujourd'hui un texte de loi qui autorise encore
l'ouvrier agricole de Louisiane de cueillir le coton, mais interdit
formellement au coton de se faire cueillir. Il s'agit bien là d'une
démarche de prohibition.
--
Thomas Watanabe Vermorel
123 rue La Fayette 75010 Paris
06 89 68 79 66
WV.
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