[PP-discussions] Le Figaro

[Maxime Rouquet]

On 05/25/2013 11:58 AM, Mistral OZ wrote:
> Nous allons demander un droit de réponse. La demande est partie (ou va
> partir). 

Pour info, voici le texte que j'ai proposé (merci à Clémencee pour ses
suggestions), Odran s'occupe de contacter le Figaro et de mettre les
formes pour demander le droit de réponse.

Cela reprend plusieurs déclarations inexactes, et corrige des fautes
(comme notre position sur les brevets, sur lesquels la journaliste s'est
manifestement emmêlé les pinceaux).

Peut-être qu'on pourrait aussi le publier sur notre blog ?

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La priorité du Parti Pirate est la défense des libertés et droits
fondamentaux, à l'heure où la France envoie son "champion digital"
prôner l'abolition de la protection de la vie privée sur Internet.

Nous souhaitons la mise en place d'une coopération internationale dans
le démantèlement des réseaux pédo-criminels, là où le filtrage n'aide
pas les enfants qui en sont victimes. Les contenus criminels ne doivent
pas être censurés par un ministère mais jugés par l'ordre judiciaire, la
procédure de référé existe pour les urgences.

La HADOPI a reconnu que ceux qui partagent le plus sont ceux qui
dépensent le plus pour des produits culturels. Il faut financer la
production artistique en amont, et moins d'opacité des intermédiaires
(voir le rapport de la Cour des comptes 2011). S'il y a des voleurs, ce
ne sont pas ceux qui sont traités de "pirates".

Nous proposons une alternative aux brevets pour financer la recherche
médicale et faire baisser le prix des médicaments, ce qui bénéficiera
aux pays pauvres et à notre sécurité sociale. Nous souhaitons
l'interdiction des brevets sur le vivant, qui amènent des dérives comme
les OGMs de Monsanto.

Nos eurodéputés ont été en pointe sur l'examen du traité international
ACTA, celui-ci a ensuité été rejeté par les 5 commissions (des libertés
à l'industrie) et 92% des eurodéputés en séance plénière.

Nous ne nous définissons pas comme libéral-libertaires, pas plus qu'une
autre étiquette, à part pirates.

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Sinon, je pense qu'il ne faut pas faire de fixation sur l'auteure. Le
cœur du problème, c'est le mode de financement de ce magazine, très
dépendant d'un petit groupe d'annonceurs auquel nous allons faire de
plus en plus peur (et pour cause !)

Peu importe la plume, c'est le choix rédactionnel qui pose souci. Voir
cet article de Daniel Schneidermann sur Rue89 (déjà passé je crois) :
http://www.rue89.com/schneidermann-9-15/2011/06/08/peut-on-ecrire-sur-les-assistes-et-etre-marie-au-n-2-de-gdf-208364

On peut aussi expliquer que les propositions de financement
communautaire que nous développons pour que les artistes puissent
produire leurs œuvres sans obtenir l'accord d'Universal s'appliqueraient
de même à la presse. Ça permettrait peut-être d'avoir des chansons plus
intéressantes que "Quand il pète il troue son slip", et des médias moins
plus objectifs que celui-ci.

Piratement,

marou