[PP-discussions] Vision interne du cinéma français - Culture - Internet - Aides

[Jacques]

Les exemples que tu as choisi confirment mon analyse. Ils rentrent tous dans des normes fortes (cinéma de fiction, de genre, série TV), somme toutes assez plaisantes. Ces normes ont été inventées par la télé pour rassurer ses financeurs (la publicité). 


C'est hors de ces normes que s'invente le cinéma de demain. 



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 From: Raphael Isla <raphael.isla at partipirate-mp.org>
To: Discussions <discussions at lists.partipirate.org> 
Sent: Monday, May 6, 2013 3:36 PM
Subject: Re: [PP-discussions] Vision interne du cinéma français - Culture - Internet - Aides
 


Je ne suis pas d'accord avec toi, Inventio.
Prends les exemples ci-dessous et tu verras que les premiers long-metrages, les fictions originales et peu connus et/ou les expérimentations peuvent atteindre leur but via le crowdfunding : 
http://fr.ulule.com/noob-le-film/
http://fr.ulule.com/chimeres/
http://fr.ulule.com/oltc/
http://fr.ulule.com/sable/






2013/5/6 Jacques <jacques_127 at yahoo.com>

Salut,
>
>
>"Le crossfunding commence un peu à fonctionner en système alternatif de financement"
>
>
>-> NON. Le crowdfunding n'est pas un sytème de financement principal ou complémentaire acceptable pour le cinéma. Le cinéma est une industrie du prototype ; il y a donc pas de production de films sans prise de risque. Or le  crowdfunding ne permet pas de financer le risque. Les sommes que l'on peut y rassembler sont toutes orientées vers le populaire (financer un groupe de musique populaire, ça ça marche !), le cool et le sexy. De fait, le documentaire, l'expérimental, la fiction un peu originale, le premier long-métrage sont donc exclus de ce système de financement. Ne restent que les produits standardisés, formatés pour refaire une recette déjà populaire.
>
>
>
>Sinon, en effet Amazon, Youtube, Google, Facebook et consorts sont des fraudeurs de première classe à l'impôt sur les sociétés. Mais c'est un autre problème qui n'a rien à voir avec le financement de la création. En fait, l'analyse de Hazanavicius s'arrête ou tout devrait commencer : la licence globale...
>
>
>Inventio
>
>
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> From: Guillaume Tisserant <tisserant at gmail.com>
>To: "contact at levieuxcedric.com" <contact at levieuxcedric.com> 
>Cc: Discussions <discussions at lists.partipirate.org> 
>Sent: Monday, May 6, 2013 1:49 PM
>Subject: Re: [PP-discussions] Vision interne du cinéma français - Culture - Internet - Aides
> 
>
>
>Je pense que le problème est plus compliqué que ça. 
>
>Si le P2P a put permettre a un certain nombre de films de se faire connaitre, le cinéma reste un loisir de masse ou son économie fonctionne sur le fait que très peu de films font beaucoup de bénéfices. Et même si les producteurs ont surement une part importante de responsabilités, le problème vient aussi du fait que le publique n'est pas intéressé par les films "indépendants". Le crossfunding commence un peu à fonctionner en système alternatif de financement, quelques courts métrages intéressants  mais au final, les films ne sont pas diffusés, pas à cause des producteurs, mais parce que ça n'intéresse pas grand monde (Evidemment, il y a quelques exceptions comme "The Pirate Bay, Away From Keyboard" ).
>
>De même pour les films sous licence libre : Les festivals n'en veulent pas parce qu'ils ne peuvent pas obtenir d'exclusivités de diffusion et ils ont relativement peu de succès sur internet, car le public visée n'en entend pas parlé et ils ne sont pas forcement adapté pour faire des buzz (Une fois de plus, il existe des exceptions, comme les films de la fondation Blender).
>
>Bref, le problème ne vient probablement pas que des producteurs, même si l'analyse n'est pas mauvaise.
>
>Pour revenir sur l'article, il dit : 
>"accepter de se dire qu'Internet c'est de la 
télévision et que la télévision c'est de l'Internet et tirer les 
conséquences de ces nouvelles définitions". 
>
>Hors il existera toujours une différence super importante entre les deux : 
>La télé, on subit un programme, alors que sur internet (que ce soit gratuit ou pas, libre ou pas, légal ou pas), on choisit ce que l'on regarde.
>
>
>Dworkin
>
>
>
>
>
>
>Le 6 mai 2013 13:31, <contact at levieuxcedric.com> a écrit :
>
> 
>>Ami-e-s Pirates,
>>Je suis tombé sur cet article : http://www.commeaucinema.com/showbiz/la-bonne-sante-du-cinema-francais-est-menacee-selon-michel-hazanavicius,290678 et je me suis dit que la plupart des arguments que M. Hazanavicius avance sont assez semblables aux nôtres. 
>>A intégrer je pense ;D
>> 
>>Pir at tement
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