[PP-discussions] qu'est ce que le droit...

rencontres rencontres3 at gmail.com
Jeu 11 Juil 06:29:41 CEST 2013


cherchant apres une discussion after mumble...
quelques liens autour de guidejuridique.net....

le guide ancien etant toujours dans
http://infokiosques.net
    dans toute sa fraicheur...

et la version achetable ou imprimable (il y en a eu plein...)
etant en ce moment vers

http://www.lekti-ecriture.com/editeurs/Face-a-la-police-Face-a-la-justice.html
et
http://www.laltiplano.fr/face-a-la-police-face-a-la-justice.pdf

je tombe sur l'un des sites d'acualisation du guide...

et apparemment suite a l'invitation a une rencontre...
il y a qques années... pres de chez nous...
un petit resumé preparé par les presentateurs du bouquin...

en complement de l'ancienne intro qui s'appellait
      'qu'est ce que le droit'...
et qui maintenant, ds les editions plus recentes, semble se trouver deplacé...
en fin/conclusion de ce livre...

j'ai trouvé que ce petit message de forum, intro a leurs debats..;
etait justeùent une bonne page d'amorce d'une vision intelligente et
realiste du droit.... (meme s'il y manque pour etre complet qques
liens vers la place du droit sa fonction ses dangers, pourquoi le
citoyennisme c'est mechant dangereux et (tres tres) mal...)..
.
je vous  propose cette page... pour si jamais un de ces jours...
qques une/e/s avaient envie de reflechir a ce sujet...
et de formuler qques propositions de transition...


------------ et maintenant place au document... -------------


sur http://actujuridique.com

l'actu autour du livre Face à  la police / Face à  la justice





Justice-Police-Médias : une relation très possible
Par Elie et Dante, samedi 5 mai 2007 à 18:40 :: L'usage du droit :: #8 :: rss


Invités au salon du livre de Chaville dont le thème était
    « Police/Justice/Médias: une relation impossible? »,
                Elie Escondida et Dante Timélos y ont distribué le
texte suivant.

La police, la justice et les médias ne s’opposent en rien. La police,
la justice et les médias ont le même horizon: celui de la perpétuation
de l’ordre social et des injustices qui lui sont constitutives. Un
ordre où il y a des riches et des pauvres, des exploiteurs et des
exploités, des possédants et des dépossédés, et des gens qu’il faut
bien soumettre par la force si on veut qu’ils restent à leur place.

Chacun, il est vrai, joue sa musique. À la police le maintien brutal
de l’ordre : à la justice l’habillement de cette brutalité par les
couleurs du droit : et aux médias la propagande qui justifie le tout.

Cette propagande est multiforme. C’est le journaliste qui ne prend ses
infos qu’auprès de ses correspondants à la préfecture de police. C’est
le énième « reportage » en direct des banlieues chaudes. C’est
l’avalanche des feuilletons télévisés à la gloire des flics ou des
juges. C’est cette impression qui se dégage des pages des faits divers
que tout n’est que crime. Tout le reste, c’est à dire l’essentiel de
l’activité de la police, et sa véritable raison d’être, disparaît
derrière l’incessante publicité faite aux affaires sanglantes : en
2005 , il y a eu 500 condamnations pour homicides volontaires et 1600
pour viols pour presque 500 000 gardes à vue..

Les éventuels tiraillements entre les trois institutions portent sur
des détails et jamais sur l’essentiel. Faut-il un peu plus de «
présomption d’innocence » ? Un léger plus de « droit à l’information »
? Une soupçon supplémentaire de « droits de la défense ? » Un chouïa
moins de « course au sensationnel » ?

Mais qui est concerné ? Pour les dizaines de milliers de prévenus qui
passent à la chaîne en comparution immédiate et dont le dossier est
constitué uniquement à charge pendant leur garde à vue, de tels débats
sont tout simplement hors sujet. Ils ne les concernent pas. Leurs
condamnations pleuvent dans l’anonymat routinier de la justice de
masse sans que personne ne s’y intéresse vraiment, à l’exception de
quelques chroniques hebdomadaires dans un ou deux journaux.

Ces quelques articles de presse critiques sur la justice et le droit
sont marginaux, et ont vocation à le rester. Car si les policiers sont
violents, les juges injustes et les journalistes partiaux, c’est bien
parce qu’il y a un système qui attend d’eux qu’ils soient ainsi : et
l’existence de quelques exceptions, loin de témoigner de la réforme
possible d’un tel système, ne fait qu’en souligner la force, puisque
celui-ci sait pertinemment où la somme des intérêts et des pressions
diverses finira bien par faire pencher la balance au bout du compte.

Il n’y a donc rien à attendre ni de la presse, ni de la justice, ni de
la police : il n’y a qu’à les combattre, à la manière, par exemple,
des révoltés de l’automne 2005.



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