[PP-discussions] Allemagne: un dirigeant du Parti pirate déclenche une guerre intestine

[Thomas Vermorel]

Alors je tique sur l'idée que l'opinion ne soit pas manipulable... C'est
une contre vérité selon moi.
Pour le reste, je reste comme à mon accoutumé au niveau du Parti au temps
présent, je vois une difficulté lié à la différence de rythme entre la
demliq et la "pulsation" de la société, beaucoup plus rapide.

Le 30 oct. 2012 13:55, "Frédéric Lecointre" <frederic.lecointre at burnweb.net> a
écrit :


Le 30/10/2012 13:29, Thomas Vermorel a écrit :

>
> Dites moi si je m'égards, mais on est bien ici dans la dualité mandat
> représentatif vs mandat ...
Non pas obligatoirement, j’emploie projet au sens large. Le mandat est
déjà un début de forme d'organisation. Un système liquide se place au
niveau de base : le système de décision.

Tu peux décider d'un mandat impératif via un système liquide (un
trésorier, un porte parole)
Tu peux aussi décider d'un mandat représentatif via un système liquide
(le coordinateur à la CN)

Dans tous les cas, ce qui se défends c'est le projet ou les intentions
avec la sanction du retrait de la délégation (modulo une certaine
stabilité dans certains cas) ce qui conserve une certaine volatilité.
Ainsi, le pouvoir n'étant pas acquis sur la durée et l'opinion public
peu manipulable, les "dents-longues" n'ont pas intérêt à s'y accrocher
et on s'évite alors la professionnalisation.
Certains objecterons la compétence : Soyons clair, un politique élu
n'est pas compétent pour tout, c'est un arbitre d'opinions produites par
des groupes de pressions.

Ceci dit, on en vient vite à penser structure alors qu'un système
liquide n'est que l'outil de la décision. On peut décider de définir ce
qui doit être mandaté (stabilité dans le temps pour un trésorier) ou
remis en jeu perpétuellement (le programme par exemple)

D'un point de vue liquide, je peux déléguer ma voix à un ami comptable
pour qu'il s'exprime sur la capacité de tel ou tel candidat au poste de
trésorier ... mais là encore, on commence à penser structure. Dans la
démarche, il ne faut pas tenter d'introduire ce système liquide pour ce
qu'il est mais comme solution à un problème identifié lié à la décision.
Cela implique un intense travail sur nous même car nous touchons des
limites que nous ne sommes pas habitué à manipuler. De plus, il peut
co-exister dans un système traditionnel ou implanté à divers degrés : Il
a été pensé pour cela.

Dans tous les cas, la base c'est le vote sauf que le système liquide y
apporte les notions de délégation/révocation et de transitivité (je
délègue ce qu'on m'a délégué) : C'est une évolution majeure.

--
Frédéric Lecointre

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