[Education] tr: Re: Rythme scolaire et trimestre

Sebastien QUENET s.quenet at orange.fr
Jeu 11 Juin 10:42:45 CEST 2015


(@Damien désolé pour le double envoi :) )
 
> Message du 10/06/15 20:55
> De : "Damien" 
> A : education at lists.partipirate.org
> Copie à : 
> Objet : Re: [Education] Rythme scolaire et trimestre

Le 09/06/2015 11:53, Sebastien QUENET a écrit :
> A mon époque (il y a 20 ans de ca), en terminale on voyait les 
> équations différentielles sous un aspect purement mathématique. Je 
> n'avais absolument rien compris parce que dans ma tête il y avait un 
> bloquage "je ne comprends pas cet objet, je ne sais pas à quoi ca 
> sert, je n'arrive pas à le concevoir, donc à l'apprendre"
 
Je voulais surtout illustrer le besoin de criant de pédagogie et de pousser à intéresser les élèves aux matières qui sont enseignées ... Pour certains profs c'est naturel (on a tous des exemples de profs géniaux qui nous ont fait nous intéresser à un truc qui au départ ne nous attirait pas tant que ca) mais pas pour tous (d'ou ma proposition dans un mail que j'ai fait a coté d'ajouter dans le programme du parti en matière d'éducation une formation continue qui concernerait entre autres la pédagogie ).
  
> Sans animosité aucune, je ne suis pas d'accord.
> Ca coute assez cher à organiser. "Oui il faut pas le voir sous cet angle 
> etc." Si le diplôme était encore à la hauteur pourquoi pas, mais là 
> franchement c'est du n'importe quoi.
 
La je suis 200% d'accord. Le taux de réussite à l'examen est gonflé pour justifier la soi-disant réussite de programmes successifs et masquer la réalité.  "Regardez, il y a de plus en plus d'élèves qui ont le bac, c'est qu'on va dans la bonne direction, continuons comme ca !". Les notes sont gonflées par rapport à une statistique à atteindre, on marche sur la tête ... "On veut 87% de réussite, donc on note sur 24 ou sur 26"... Ce qui déprécie le diplôme ... Si le bac reste en l'état je ne vois aucune raison de garder c'est vrai. Il faut qu'il redevienne à minima une "épreuve" au sens premier...
  
Dans mon métier (l'informatique) il m'arrive d'intervenir dans des lycées - pas dans des quartiers difficiles mais plutot dans des petites villes de province - aux alentours de mars ou avril, sur des forums afin de présenter différents aspects des métiers de développeur, d'administration système et réseau, des métiers du web, etc. et au fil des ans les questions se délitent : il y a quelques années, on sentait bien l'étincelle de quelques uns qui avaient réellement envie de faire carrière dans le domaine et qui posaient les bonnes questions : cursus, prérequis, charge de travail, débouchés, évolution, journée type... Les questions d'aujourd'hui sont plutôt : "Comment on fait pour etre level-designer dans un jeu de guerre ?" ou "Combien ca gagne un développeur de jeu vidéo ?" (pas plus tarde que cette année).  Pas d'exageration ici, et c'est peut-être une tendance locale qui ne reflète pas la réalité partout, mais je m'interroge... A partir du moment ou on leur dit "pas d'inquiétude, tout le monde a son bac", comment est-ce qu'ils peuvent se motiver pour bosser et s'intéresser à l'après? 
 
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