[PP-discussions] Violences policières : “L’objectif n’est plus de repousser un groupe, mais de blesser des individus”

[Damien]

Quelques précisions:

- la loi Devaquet de 1986 avait provoqué un plus vif émoi que le passage
aux RCE des universités. Cette même loi avait entrainé la démission du
ministre de l'EN devant les violences policières (que la gauche
d'aujourd'hui en prenne de la graine).
- les lanceurs de balles depuis 1995: ces mesures ont été prises suite
aux émeutes des pécheurs en 1995 qui avaient provoqué nombre de blessés
graves chez les policiers. C'est aussi à partir de ce moment que l'on a
commencé à Robocopisés les policiers.
- la police grecque n'est pas un exemple !!



Pour moi, il y a un autre facteur que tlm oublie. Depuis novembre,on
utilise les policiers comme potiches dans le cadre du plan vigipirate.
Ca commençait à être rude au niveau des effectifs. Dès que l'on rajoute
un conflit social dessus qui mobilise en nombre les forces de police ben
ça pète plus facilement au lieu d'encaisser un peu plus longtemps.

Tout est question de proportionnalité, on te jette une feuille de papier
en boule,tu tires pas au flashball sur la personne. On te jette une
bombe agricole ou autre dessus, je serai moins choqué de voir une
grenade partir (suivant les consignes).

PS: depuis que la PN a des sections d'intervention (casque avec double
liseré bleu), le nombre d'incidents a augmenté. L'incompétence surement.


Le 30/05/2016 10:11, Frédéric Lecointre a écrit :
> Nous sommes aujourd’hui dans une situation de crise totale : politique,
> écologique, économique, sociale. Le gouvernement a atteint un niveau de
> discrédit sans précédent et ne peut continuer à régner que par
> l’antiterrorisme, le 49-3 et les balles en caoutchouc.
> 
> Dans un pays où l’on assigne à résidence des centaines d’indésirables –
> musulmans ou militants –, où l’on parque derrière des barbelés des
> milliers d’exilés, ou l’on jette en prison des manifestants sur simple
> dénonciation de policiers infiltrés, et où l’on attaque des grévistes à
> coups de grenades, peut-on encore parler de “risque de dérive” ?
> 
> Les gouvernements successifs mettent à sac depuis 30 ans le pacte social
> arraché par la Résistance à la Libération. Nous entrons donc dans une
> période de violence sociale croissante et d’instabilité, que les
> gouvernants entendent mater dès aujourd’hui. Il est d’ailleurs
> intéressant d’observer qu’à mesure que l’État se dépouille de ses
> prérogatives sociales, il renforce considérablement sa puissance
> répressive. L’augmentation drastique des primes pour les forces de
> l’ordre par un gouvernement qui impose en même temps la “loi travail”
> est une illustration de l’époque. Sans soulèvement, nous assisterons
> certainement dans les mois et les années à venir à un durcissement de la
> situation politique et sociale.
> 
> http://www.lesinrocks.com/2016/05/29/actualite/violences-policieres-lobjectif-nest-plus-de-repousser-groupe-de-blesser-individus-11832511/
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