[PP-discussions] [Instances/Fonctions] mise en retrait /Pouvoirs

Numero6 numero6.levillage at free.fr
Ven 27 Nov 18:35:48 CET 2015


> _
>
> I Différentes sortes de pouvoir :
>
> _*
>
> 1. Selon Ray Funkhouser : "Le Pouvoir de Persuasion", Seuil :
>
> *
>
>   /a) Le pouvoir de structure :/
>
> Il part du principe que des positions ou des rôles sociaux donnés
> confèrent certains droits, responsabilités et obligations vis-à-vis
> d'autres positions ou rôles sociaux.
>
>   /b) Le pouvoir de consensus :/
>
> Il intervient entre des personnes physiques ou "morales" et prend la
> forme d'un contrat tacite ou écrit.
>
>   /c) Le pouvoir de persuasion :/
>
> Il entre en jeu quand un individu veut en amener un autre à faire
> quelque chose et qu'il ne peut s'appuyer ni sur le pouvoir de
> structure, ni sur le pouvoir de consensus, pour arriver à ses fins.
>
>   /d) Le pouvoir de performance :/
>
> C'est la capacité de prendre des décisions efficaces.
>
>  
>
>   *2. Selon John Kenneth Galbraith : "Anatomie du Pouvoir", Ed. du
> Seuil :*
>
>   /a) Le pouvoir dissuasif :/
>
> "Il obtient la soumission de l'individu en le menaçant d'un châtiment
> physique ou moral suffisamment redoutable pour qu'il renonce à sa
> propre volonté. Le pouvoir dissuasif est depuis toujours associé au
> châtiment matériel - détention dans des conditions diversement
> pénibles, tortures plus ou moins imaginatives, mutilation, mise à
> mort. Et ce n'est pas un hasard Si toutes les sociétés admettent le
> caractère pénible de la plupart des châtiments volontairement
> exemplaires et la facilité avec laquelle ils versent dans la cruauté
> et si toutes disposent de réglementations modérant ou prétendant
> modérer leur usage. Rien ne condamne un pays ou un système de
> gouvernement comme le recours aveugle à de tels traitements."
>
>   /b) Le pouvoir rétributif :/
>
> "Il obtient le même résultat par l'offre d'une récompense ou d'une
> rétribution suffisamment avantageuse.
>
> La mentalité sociale moderne trace toujours une nette démarcation
> entre pouvoir dissuasif et pouvoir rétributif. Ce dernier passe pour
> être bien plus civilisé, bien plus compatible avec la liberté et la
> dignité de l'individu. On juge la situation de l'ouvrier libre
> travaillant pour la paie supérieure à tous égards à celle de l'esclave
> dont la soumission à la volonté et aux fins de son maître est
> contrainte par la menace sanguinaire d'un châtiment physique.
>
> La différence est certes grande, mais il faut l'attribuer davantage au
> développement économique qu'au progrès des Lumières. Dans les sociétés
> pauvres, l'écart entre l'assujettissement par la menace et par la
> récompense est faible; il ne devient essentiel que dans les sociétés
> riches. Quand la pauvreté était générale, les travailleurs libres
> peinaient dans la crainte de la famine et de toutes les autres
> privations auxquelles la rémunération de leur effort était le seul
> moyen d'échapper. Pour l'esclave, c'était la crainte du fouet. Le
> choix entre la famine et la flagellation pouvait se ramener à une
> question de goût...
>
> Malgré le déclin du pouvoir dissuasif dans les sociétés modernes,
> surtout comparé au pouvoir rétributif, son antique prestige a survécu.
> Pour ceux qui possédaient autrefois le droit d'y recourir, il favorise
> encore la soumission d'autrui. Le mari, le père, le maître d'école, le
> policier, le shérif, le garde national, le videur de bar doivent tous
> leur autorité actuelle à leur ancienne association avec le pouvoir
> dissuasif.
>
> Ici se dévoile également la racine de la tendresse des conservateurs
> pour la peine capitale, les châtiments corporels à l'école, la
> domination de l'homme sur la femme, l'octroi de pouvoirs plus
> sanguinaires à la police ainsi que de droits plus étendus de
> perquisition et de garde à vue, la suppression de toute restriction au
> droit à la propriété et, si nécessaire, l'utilisation d'armes
> mortelles. On fait valoir que ces vestiges d'époques violentes sont
> indispensables à la défense de la loi et de l'ordre ou, plus
> généralement, à l'établissement d'un ordre social acceptable. La
> raison décisive est qu'il s'agit dans tous les cas de manifestations
> du pouvoir dissuasif. Celui-ci régnait bien plus largement autrefois
> qu'aujourd'hui. Or la tâche naturelle des conservateurs n'est-elle pas
> de conserver ou de restaurer le passé ?
>
>   Le trait qui distingue le mieux à la fois le pouvoir dissuasif et le
> pouvoir rétributif, c'est leur caractère objectif, ou visible. Ceux
> qui se plient à la volonté d'autrui le font en pleine conscience; un
> calcul délibéré les a convaincus que telle était la meilleure conduite
> à tenir, et cela parce qu'il leur a été offert une monnaie d'échange
> spécifique contre leur soumission. Quant à ceux qui exercent le
> pouvoir, ils sont eux aussi pleinement conscients de ce qu'ils font."
>
> /
>
> c) Le pouvoir persuasif :
>
> /
>
> Si les pouvoirs dissuasif et rétributif sont visibles et objectifs, le
> pouvoir persuasif, lui, est subjectif; ni ceux qui l'exercent ni ceux
> qui le subissent n'ont nécessairement conscience qu'il s'exerce.
> L'acceptation de l'autorité, la soumission à la volonté d'autrui,
> découlent d'une préférence positive chez celui qui se soumet. On peut
> susciter délibérément cette préférence par l'éducation : c'est la
> persuasion explicite. Elle peut être aussi dictée par la culture dont
> on est imprégné; se soumettre apparaît normal, juste ou conforme à la
> tradition. C'est là la persuasion implicite. On ne saurait tracer
> entre l'une et l'autre une ligne de démarcation nette. La persuasion
> explicite se dégrade insensiblement en persuasion implicite...
>
> Le pouvoir persuasif s'engendre selon un continuum qui va de la
> persuasion objective, visible, jusqu'aux notions que l'individu dans
> son contexte social a été amené à considérer comme intrinsèquement
> justes. Nous l'avons vu, ce pouvoir peut être explicite ou implicite;
> et quand on passe du premier au second, on passe de la tentative
> ostensible et indiscrète pour inculquer une croyance à l'imposition
> d'une subordination par des moyens tels qu'elle passe inaperçue,
> qu'elle aille de soi. Ce qui est important c'est que l'exercice de la
> persuasion est d'autant mieux accepté par la société qu'il progresse
> de sa forme explicite à sa forme implicite.
>
> Personne ne mettra sérieusement en doute l'importance de la persuasion
> explicite par les média en tant qu'instrument de soumission et de
> pouvoir. Ceux dont c'est le rôle sont profondément conscients de leur
> responsabilité et le proclament solennellement. On parle moins du
> conditionnement par l'enseignement, tel qu'il est dispensé par les
> familles, les écoles, les lycées et les universités. Partout il
> cultive les idées qui favorisent l'exercice du pouvoir. Dès leur âge
> le plus tendre, on apprend aux enfants dans les écoles élémentaires
> qu'ils doivent respecter l'autorité de leurs parents et de leurs
> maîtres, obéir aux lois, présumer sages les décisions d'un
> gouvernement démocratique, accepter le code qui prévaut en matière de
> propriété, d'habillement et d'hygiène individuelle, et considérer
> comme une attitude normale et recommandable de reconnaître la
> suprématie des chefs, c'est-à-dire de se soumettre avec satisfaction à
> la volonté d'autrui. La valeur que tous les établissements
> d'enseignement attribuent aux sports d'équipe tient pour une large
> part à leur vertu éducative : ils apprennent la substitution quasi
> automatique des finalités du groupe ou de l'équipe à celles de
> l'individu et de l'autorité de l'entraîneur ou du capitaine aux
> préférences ou aux idées du simple joueur...
>
> L'importance attribuée au conditionnement éducatif direct se manifeste
> également dans la persistance de la controverse sur l'instruction
> religieuse dans les écoles publiques américaines. Son principal
> objectif avoué est de développer dès le plus jeune âge des croyances
> impliquant l'acceptation de l'autorité religieuse. Des doutes quant
> aux bienfaits d'un tel conditionnement et d'un tel renforcement du
> pouvoir religieux, combiné avec les dissensions insurmontables sur la
> question de savoir quelle serait l'autorité religieuse qu'on
> reconnaîtrait ainsi, amenèrent à l'interdiction constitutionnelle de
> tout enseignement de ce genre. Les gens qui convoitent le pouvoir en
> question ne s'y sont jamais résignés. Ils continuent à encourager un
> conditionnement implicite sous la forme de pratiques religieuses aussi
> limitées que la prière volontaire à voix basse. Leurs adversaires n'en
> voient pas moins là un mode de propagation de la foi et donc de la
> soumission à l'autorité religieuse. Bien d'autres controverses encore,
> au premier rang desquelles celle qui porte sur l'éducation sexuelle,
> attestent de l'importance attachée au conditionnement social par
> l'école et à la subordination (ou l'insubordination) à l'autorité que
> l'on attend des idées ainsi inculquées. On ne saurait s'expliquer
> l'âpreté des querelles sur l'éducation religieuse ou sexuelle si on ne
> réalise pas pleinement que c'est du pouvoir qu'il s'agit."
>
> /
>
> d) Attributs du pouvoir :
>
> /
>
> - personnalité,
>
> - propriété,
>
> - organisation.
>
> _*II Différences entre pouvoir et domination : Funkhouser :*_
>
> "Comment faire la différence entre pouvoir et domination ? Les
> puissants obtiennent des résultats et atteignent leurs objectifs. Ils
> savent qui ils sont, ce qu'ils attendent de la vie et comment
> l'obtenir. Quoi qu'ils fassent, ils semblent avoir une stratégie. Sans
> être solitaires, ils n'ont besoin de personne pour choisir leur voie.
> Lorsqu'ils mènent, les autres suivent. Ils sont efficaces. En revanche
> les dominateurs ne dominent que si quelqu'un d'autre est écrasé. Ils
> ne contribuent guère à créer de choses valables, mais s'emploient
> plutôt à détruire ou à saboter l'œuvre des autres. Avec eux, il faut
> toujours être sur ses gardes. Ce sont les salauds et les brutes qui
> adorent faire les importants et poignarder les autres dans le dos. Ils
> s'attaquent aux faibles et à ceux qui ne bronchent pas. Avec ceux qui
> peuvent se défendre, ils sont plus circonspects et préfèrent agir en
> coulisse, en trahissant, en mentant et en répandant des commérages.
> Qu'ils usent de la violence physique à l'état brut ou d'armes
> psychologiques plus subtiles, leur seul but est de contrôler les actes
> et les réactions des autres.
>
> Les puissants et les dominateurs ne recourent pas de la même façon aux
> quatre types de pouvoir. Les puissants utilisent leur pouvoir de
> performance pour atteindre leurs objectifs. En revanche les
> dominateurs jouent de leurs atouts physiques pour malmener et
> intimider, de leur astuce pour manipuler et exploiter, et de leur
> intelligence pour embarrasser ou humilier. Les puissants se servent
> des pouvoirs de structure et de consensus pour obtenir les résultats
> qu'ils ne pourraient obtenir seuls. Les dominateurs ne voient dans ces
> types de pouvoir que des armes contre les autres. Ils en imposent
> hiérarchiquement, exploitent leurs privilèges et mènent leurs
> subordonnés à la baguette, juste pour le plaisir. Ils tiennent à ce
> que les autres respectent leurs engagements mais ne résistent pas à
> l'envie de les violer. Quant au pouvoir de persuasion, les puissants y
> recourent pour s'assurer des appuis ou pour aider les autres à
> atteindre leurs objectifs. En revanche, ce type de pouvoir est le
> gagne-pain des dominateurs car, par ce biais, ils forcent les autres à
> prendre des décisions tout en se déchargeant de leurs responsabilités...
>
> Les puissants sont ceux qui recherchent une réussite positive et les
> dominateurs ceux qui s'ingénient à jouer de leur influence sur autrui.
> Ceux qui ne brillent dans aucun de ces domaines sont les victimes.

>
> Il ne faut pas en conclure que les puissants n'agissent jamais mal,
> mais lorsque cela leur arrive, ils en sont généralement conscients et
> n'en tirent aucun plaisir, contrairement aux dominateurs."
>
> _*III Les systèmes de contrôle :*_
>
> Le terme est de William Burroughs qui a beaucoup écrit sur ce sujet.
> Il a été repris par Michel Foucault
> <http://www.reocities.com/Athens/Crete/9445/foucault.html> Michel
> Foucault et Gilles Deleuze.
>
> On entend par "système de contrôle" une structure de dominance (terme
> de Henri Laborit
> <http://www.reocities.com/Athens/Crete/9445/gamma.html>, voir "La
> Nouvelle Grille", "La Colombe Assassinée", etc.) au sein de laquelle
> les relations sont basées sur des rapports de force de type
> domination/soumission, persécuteur/victime, des rapports de conflits.
>
> La première étape pour sortir d'un système de contrôle consiste à
> prendre du recul, c'est-à-dire à analyser les choses non pas sous un
> angle moral, en termes de jugements de valeur, mais en partant de
> l'observation des événements, en adoptant à l'égard du système une
> attitude similaire à celle du biologiste dans son laboratoire, qui
> étudie la structure et le comportement des virus.
>
> Cette méthode présente l'avantage de diminuer l'emprise des émotions
> (peur, ressentiment, désespoir, etc.) que provoque le fait de se
> sentir coincé dans un tel système, ce qui permet de garder son
> sang-froid et de conserver l'usage de ses capacités de réflexion, de
> manière à ne pas se laisser dominer mentalement.
>
> Les systèmes de contrôle sont mis en place et dirigés par des
> dominateurs. Toutefois, ces derniers n'ont généralement pas choisi en
> toute connaissance de cause d'être des dominateurs. Ils sont
> prisonniers de leurs réactions psychologiques dont ils n'ont pas
> conscience des mécanismes, et d'un système de pensée sur lequel
> reposent tous les systèmes de contrôle, le système de pensée dualiste,
> dont ils ignorent pour la plupart la structure et les postulats. En
> outre, la recherche du pouvoir et de l'argent, malsaine pour
> l'organisme, génératrice de stress, ruine leur santé et assujettit
> toute leur vie et celle de leur entourage. Prisonniers de l'image
> qu'ils ont d'eux-mêmes, des autres et du monde, les dominateurs sont
> "contrôlés par le besoin de contrôler." (Brion Gysin
> <http://www.interpc.fr/mapage/westernlands/here-to-go.html>).
>
> Car au-delà des questions de personnes ou de régimes et indépendamment
> des époques et des lieux où ils s'exercent, les systèmes de contrôle
> reposent sur les mécanismes suivants, mécanismes liés à un ensemble de
> facteurs aux niveaux sémantique, structurel, politique et spirituel :
>
> *- une structure de pensée dualiste*, basée sur les postulats de
> la logique d'Aristote
> <http://www.interpc.fr/mapage/westernlands/ADK.html>, logique par
> opposition, laquelle engendre chez les individus des réactions aux
> mots comme à des signaux, réactions de type animalier, qui les
> maintiennent prisonniers des sentiments et émotions liés à l'emploi
> des mots, les empêchant ainsi de développer leurs capacités de réflexion;
>
> - *une structure hiérarchique pyramidale de dominance*, non similaire
> à la structure de l'organisme humain, qui repose sur les postulats du
> mode de pensée par opposition, structure les relations entre individus
> en fonction de critères hiérarchiques de supériorité et d'infériorité,
> de domination/soumission, réduisant la valeur des gens à celle de leur
> statut et induisant des rapports de force et des conflits;
>
> - *des interdits basés sur la notion de crime sans victime*, sans
> rapport avec une nocivité effective, basés sur des concepts
> dogmatiques de "bien" et de "mal", concepts abstraits considérés comme
> dotés d'une existence réelle. Ces interdits sont sous-tendus par des
> dogmes reposant sur de faux postulats, non similaires aux faits;
>
> - *une inversion des valeurs* qui, d'une part présente comme "bon"
> tout ce qui symbolise la dominance et l'oppression, et comme
> "mauvais", les moyens permettant d'en sortir, et d'autre part
> infériorise la personne humaine au nom d'abstractions, de concepts
> érigés en valeur absolue, subordonnant sa valeur à son statut, lequel
> est proportionnel aux attributs du pouvoir qu'elle possède; cette
> inversion des valeurs a érigé en modèle de comportement l'archétype de
> la victime expiatoire.
>
> - *une double problématique de culpabilité et existentielle*, basée
> sur le postulat que tout homme est coupable de nature et sur une
> conception de la vie humaine tragique, absurde et désespérée.
>
> En conséquence, changer les personnes, les éléments du système, ou les
> systèmes politiques ne sert strictement à rien tant qu'il est fait
> abstraction de ces mécanismes qui sont les fondements mêmes du
> système. C'est pourquoi un changement, à quelque niveau que ce soit
> (politique, économique, social, etc.), ne peut aboutir à des résultats
> satisfaisants au niveau humain sans passer par une analyse, une
> déstructuration des techniques de contrôle et des mécanismes de ces
> systèmes, à partir de l'observation des faits, et une synthèse, une
> restructuration, ce qui implique de :
>
> - se débarrasser des mécanismes de pensée de la logique dualiste,
> logique du conflit, au profit d'un système de pensée
> non-aristotélicien (sémantique générale) qui corresponde à notre
> niveau d'évolution scientifique du XX° siècle et repose sur une vision
> quantique de l'homme et du monde, un système fiable et prédictif où le
> niveau des mots est conforme à celui des faits, et qui permette
> d'obtenir, au niveau des affaires humaines, à des résultats d'une
> efficacité comparable à celle que nous obtenons aux niveaux
> scientifiques et techniques;
>
> - supprimer les hiérarchies de dominance au bénéfice de hiérarchies de
> connaissance en instaurant de nouvelles relations entre les gens, des
> relations basées sur le respect de soi-même et des autres, de liberté,
> d'égalité et de fraternité, des relations de complémentarité,
> d'interdisciplinarité et d'ouverture à tous les niveaux, similaires à
> la structure de l'organisme humain,
>
> - éliminer tous les interdits fondés sur la notion de crime sans
> victime pour les remplacer par des interdits fondés sur une nocivité
> effective et démontrable, sur un système d'évaluation qui permet tout
> ce qui ne nuit pas et interdit ce qui nuit,
>
> - supprimer l'inversion des valeurs au bénéfice de critères
> d'évaluation basés sur une valeur absolue de la personne humaine,
>
> - sortir des problématiques :
>
> * en substituant à la pédagogie de la culpabilité un mode de pensée et
> de comportement responsable, fondé sur la conscience et la prise en
> compte des conséquences des actes,
>
> * en abandonnant la conception absurde et désespérée de l'existence au
> bénéfice d'une vision de la vie cohérente, positive et porteuse d'espoir.
>
> A partir de ces éléments, il est possible d'élaborer une stratégie
> adaptée aux divers systèmes et aux situations spécifiques, en abordant
> les problèmes en connaissance de cause, en les posant
> mathématiquement, en fonction de ce qui se passe exactement, de
> manière à les résoudre. Cette stratégie peut ensuite être appliquée
> pratiquement, traduite dans les faits.
>
> Suite à quoi il est possible d'effectuer une restructuration aux
> niveaux sémantique, scientifique, politique et spirituel à partir de
> nouveaux postulats, similaires aux faits, restructuration conforme aux
> besoins et à la structure du monde vivant, qui prenne en compte
> l'ensemble des dimensions de l'organisme humain et qui permette
> d'utiliser l'ensemble des capacités de cet organisme et d'exploiter
> les ressources du monde physique de façon cohérente et adaptée. Sur de
> telles bases, il devient possible d'élaborer une société humaine
> structurée selon les lois de l'univers, en harmonie avec elle-même et
> son milieu, une société composée d'humains dignes de ce nom.
>
sources: http://www.reocities.com/interzonelibrary/1tc1.html

-- 
*Toute acquisition véritable de connaissance repose sur une étude des
relations, une recherche des structures.* (Extrait de l’Introduction à
la Sémantique Générale de Korzybski, H. BULLA DE VILLARET)

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