[PP-discussions] Pouvoirs d'exception et premières bavures

[Frédéric Lecointre]

Bon, on pourra dire que tous les coupables se disent innocent mais
assigner quelqu'un à résidence (ce qui en France est quand même suer
grave) sans faire une perquisition du domicile ... comment dire ...

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Les policiers s’en vont. La femme de Z. ne peut pas s’empêcher de
s’étonner à voix haute : « Vous ne faites pas de perquisition ? » « Non,
on n’est pas là pour ça », répond l’officier. Un paradoxe, alors que
l’arrêté évoque en conclusion « la gravité de la menace que Z.
représente pour l’ordre et la sécurité publics » – ce qui est en fait
une phrase rituelle qui ne fait que reprendre les termes de la loi de 1955.

Cet ancien éducateur pour jeunes en grande difficulté veut « garder la
tête froide ». Aujourd’hui, il ne peut plus traverser sa rue – de
l’autre côté, une autre commune débute – et sa recherche d’un travail
est remise en cause. Il venait d’achever une formation dans la
restauration financée par Pôle emploi. Mais comment trouver un emploi
dans une ville de moins de 10 000 habitants quand on doit se rendre
quatre fois par jour au commissariat ?


http://mobile.lemonde.fr/police-justice/article/2015/11/19/apres-les-attentats-du-13-novembre-le-sentiment-d-injustice-des-assignes-a-residence_4813551_1653578.html?xtref=https%3A%2F%2Ft.co%2FVOaVwtyiJX

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Frédéric Lecointre