[PP-discussions] du coté de de chez les voisins... Fwd: [Quadrat'] Diffusion de tracts contre l'état d'urgence
renc
rencontres3 at gmail.com
Dim 6 Déc 14:50:35 CET 2015
phase de résistance et... plus 'ccoperative' en vue???
;-))
et tout en bas de ce mail..
très parlant exemple de dialogue et "démocratie avancée"
bref, ambiance 'citoyennisme et democratie'
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Concernant l'actualité à Nantes, je nous invite également à titre
personnels à nous joindre aux initiatives suivantes :
https://nantes.indymedia.org/articles/32579
et à considérer la terrible repression qui s'est abattue hier soir sur le
cortège :
https://nantes.indymedia.org/articles/32590
voir copie plus bas
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mail initial:
>>> [Quadrat'] Diffusion de tracts contre l'état d'urgence
Avec quelques camarades nous nous sommes retrouvées hier soir pour un
Quadra'Apéro à Nantes, un mois environ après le 1er épisode pour le
lancement de la campagne 2015.
Entre temps, les attentats à Paris, et la mise en place de l'état
d'urgence.
Autour de la table, un sentiment partagé face a cette nouvelle menace
sur nos libertés, et une certaine frustration. Le fameux "Bordel,
qu'est-ce qu'on fait maintenant ?".
Historiquement nous (=lqdn) nous battons sur le terrain numérique. Mais
l'état d'urgence déborde de ce terrain là, il nous retire la rue comme
espace d'expression et de rassemblement, il fouille nos maisons et
nous assigne à résidence. Il nous a semblé logique d'aller alors se
battre aussi sur ce terrain là.
L'idée commune a donc été d'envisager de faire un tract, pour aller
susciter la discussion dans la rue. Que ce soit lors d'événements
publics (Marché de Noël) ou pas (le matin, a coté des distributeurs de
supports publicitaire gratuits, dans les universités, etc.);
La première étape est donc la réalisation d'un tract, et pour ça le
mieux est de réfléchir à plusieurs, et pas uniquement des nantais·e·s;
On espère aussi que cette idée d'aller dans la rue sera reprise par
d'autres personnes ailleurs.
Le pad de travail : http://pad.lqdn.fr/p/tract-d-urgence
<https://pad.lqdn.fr/p/tract-d-urgence>
Plusieurs questions ont été soulevées suite à ça :
- Est-ce que ce tract peut/doit être marqué comme provenant de La
Quadrature ?
- Aller dans la rue pour ça veut dire pouvoir être confronté aux flics.
Quelle attitude adopter face à eux ? (refus de donner ses papiers,
etc.)
Il faudra bien sur s’entraîner à l'avance pour affûter nos arguments,
ce n'est pas la même chose d’interpeller une personne dans la rue que de
brailler sur Twitter ;)
On tenait à partager cette réflexion ici, pour avoir des retours et des
coups de main. C'est chose faite;
PS: Parmi les autres idées qui ont été évoquées hier soir : faire des
affiches, un communiqué de à échelle locale, voir une conférence
de presse pour toucher les médias locaux et les 'forcer' à relayer les
abus de l'état d'urgence, etc.
>>>
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> >
> > Historiquement nous (=lqdn) nous battons sur le terrain numérique. Mais
> > l'état d'urgence déborde de ce terrain là, il nous retire la rue comme
> > espace d'expression et de rassemblement, il fouille nos maisons et
> > nous assigne à résidence. Il nous a semblé logique d'aller alors se
> > battre aussi sur ce terrain là.
> >
>
> Historiquement, LQDN ne fait pas non plus de différence entre les
> "digital rights" et les libertés. LQDN défend les libertés tout court.
>
> D'un autre côté, LQDN ne peut pas rester seule comme association pour
> travailler sur ce qu'il se passe. Nous somme entrain de travailler avec
> d'autre associations pour étendre nos connaissances et aussi nous
> coordonner sur de futures actions.
>
> > Plusieurs questions ont été soulevées suite à ça :
> >
> > - Est-ce que ce tract peut/doit être marqué comme provenant de La
> > Quadrature ?
>
> Comme je disais plus haut, LQDN ne peut pas prendre toute la place et
> nous en avons déjà pris beaucoup. C'est pourquoi il nous semble peu
> opportun que ça soit un tract LQDN.
>
> > - Aller dans la rue pour ça veut dire pouvoir être confronté aux flics.
> > Quelle attitude adopter face à eux ? (refus de donner ses papiers,
> > etc.)
>
> Des syndicats et d'autres associations ont sorti des guides du
> manifestant. Par exemple, voir celui du Syndicat de la Magistrature :
> http://www.guidedumanifestant.org/
>
> >
> >
> > PS: Parmi les autres idées qui ont été évoquées hier soir : faire des
> > affiches, un communiqué de presse à échelle locale, voir une conférence
> > de presse pour toucher les médias locaux et les 'forcer' à relayer les
> > abus de l'état d'urgence, etc.
> >
> >
> Carrément ! Mais comme c'est dit plus haut, ça nous semble préférable
> que ça ne soit pas estampillé LQDN.
>
> Datalove <3
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ambiance 'citoyennisme et democratie'
Etat d'urgence : la police attaque une manifestation à Nantes
[image: Article] [image: Local] [image: Valide] publié le samedi 5 décembre
2015 à 14:42 | *Nantes Révoltée *| Share
*Mis a jour : *le samedi 5 décembre 2015 à 16:11
*Mot-clefs:* Répression <https://nantes.indymedia.org/about/R%C3%A9pression>
Resistances <https://nantes.indymedia.org/about/Resistances>
*Lieux*: Nantes <https://nantes.indymedia.org/in/Nantes>
Une manifestation « contre l'État d'Urgence et la COP 21 » était
organisée vendredi
4 décembre au soir <https://nantes.indymedia.org/events/32572> à Nantes. Il
s'agissait avant tout de ne pas abandonner la rue après l'interdiction de
la manifestation parisienne, et de protester contre les assignations à
résidences de militants et les perquisitions administratives qui ciblent
ouvertement des personnes de confession musulmane. Le rassemblement devait
également permettre un temps d'échange, afin de rompre l'isolement et la
peur.
[image: 1-medium]
<https://nantes.indymedia.org/system/photo/2015/12/05/15665/1.jpg>
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<https://nantes.indymedia.org/system/photo/2015/12/05/15664/2.jpg>
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[image: 6-medium]
<https://nantes.indymedia.org/system/photo/2015/12/05/15660/6.jpg>
Peu après 18H, le petit rassemblement prend forme, une banderole « ni COP
21 ni État d'Urgence, Résistance » est déployée. Quelques prises de paroles
se succèdent, pour faire le point sur le climat sécuritaire actuel. La
police n'est pas visible, l'ambiance est calme.
Autour de 18H45, le petit cortège d'environ 150 personnes s'élance en
craquant quelques fumigènes. Des gens de tous âges sont présents dans la
manifestation. Pour certains, c'est la première manif. Les visages ne sont
pas masqués, l'ambiance n'est clairement pas à l'offensive, ni au conflit.
Le slogan « État d'Urgence, État policier, ils ne nous enlèveront pas, le
droit de manifester » est repris en cœur.
Au bout d'une centaine de mètre à peine, le cortège croise une voiture et
des motos de la police municipale. Suit un échange confus. Les flics
municipaux font très vite et massivement usage de bombonnes de gaz
lacrymogènes et de matraque sur une partie des manifestants.
La scène qui suit est ahurissante. C'est un véritable déchainement de
violences policières. Tout se passe en moins de 5 minutes.
Une brigade de la BAC surgit au cœur du cortège, matraques en avant. Ces
policiers en civil étaient donc cachés à l'arrière du groupe depuis le
début. Un manifestant est plaqué au sol et tabassé, alors qu'une femme
cinquantenaire qui crie « pas de violence ! » est elle aussi jetée au sol
par les policiers et projetée contre une vitre des galeries Lafayette.
Elles reçoit quelques coups. Le manifestant interpellé est copieusement
frappé au sol. Il est jeté dans la voiture de police municipale, le visage
brulé par les gaz et tordu de douleur.
Les flics continuent à vider en l'air leurs gazeuses lacrymogènes pour
saturer la rue de spray irritant, alors mêmes que les manifestants sont à
plus de dix mètres d'eux. L'air est irrespirable.
Des camions de police arrivent immédiatement. Le grand chef de la police –
le Directeur Départemental de la Sécurité Publique – est présent au milieu
de ses hommes. L'attaque était donc préméditée. Il lâche la charge.
Hallucinante. Des policier en armures, casques et bouclier courent à toute
vitesse, hurlant, dans une confusion totale, frappant tout-e-s celles et
ceux qui passent à leur portée. Un couple de passants reçoit des coups, des
client attablés à une terrasse sont effrayés.
Une manifestante qui tenait la banderole témoigne :
« Je tenais la banderole, un flic en uniforme s'est avancé matraque levée
en criant. J'ai reculé toujours en tenant la banderole mais sans lui
tourner le dos. Il a envoyé des coups de matraque qui ne m'ont pas atteint
grâce à la banderole. Comme il s'avançait toujours en donnant des coups,
j'ai lâché la banderole et je lui ai tourné le dos. Là, il m'a mis un coup
de matraque sur la tête. Je suis tombée. Il a mis d'autres coups quand
j'étais au sol. Des gens sont vite arrivés, j'ai pu me relever et là j'ai
vu que ça saignait beaucoup. »
Cette manifestante est évacuée à l'hôpital, avec une large plaie sur le
crane.
Des passants scandalisés interviennent. Un monsieur habillé en costume,
sortant du magasin Decré, s'interpose devant un policier qui s'acharne à
coups de matraque contre la jeune femme à terre.
Tout va très vite. Au même moment, un véhicule de la police municipale
fonce à pleine vitesse dans un groupe de manifestants qui s'écartent au
dernier moment, évitant de justesse de se faire écraser. En démarrant, la
voiture avait déjà roulé sur une personne menottée allongée au sol. Le
blessé sera évacué vers l'hôpital, inanimé.
La manifestation est explosée en plusieurs petits groupes. Certains
retourneront sur la Place du Bouffay avant de se disperser. Bilan de la
manifestation : au moins 2 blessés hospitalisés, des dizaines de personnes
gazées, et 2 voire 3 personne interpellées. L'absence de journaliste
explique probablement un tel défoulement.
Le défilé aura duré 10 minutes, et parcouru une centaine de mètres, avant
de subir un déchainement de violence tout simplement hallucinant et
inattendu. Personne n'avait anticipé la possibilité d'une telle agression
policière.
Les effectifs policiers, commandés directement sur le terrain par le patron
de la police nantaise, avaient clairement pour mission de briser toute
bribe de résistance à l'État d'Urgence à Nantes.
*Soyons nombreux et nombreuses samedi 12 décembre, Place du Bouffay, à 15H,
contre la COP 21, l'Etat d'Urgence et les violences policières*
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