[PP-discussions] Podemos (ex Indignados)
renc
rencontres3 at gmail.com
Lun 1 Sep 05:47:10 CEST 2014
Le 31/08/2014, zidjinn a écrit :
> http://www.lemonde.fr/tiny/4477704/
>
zid nous passe quelques liens sur *podemos* (si ouicanne)
dont en situation de rareté de votants et de deconfiture des partis
traditionnels...nous avions remarqué l'emergence avec leur 5 deputés d'un
coup au parlement europeen...
effet un peu a l'italienne *d'auto-organisation* (puerta del sol!) quand
les bureaucraties ne graissent pas la patte aux pauvres... *(ils se
rebellent et s'organisent au moins un peu* qd ni rmi rsa et autre variante
des rdb ne viennent les endormir, ensuquer de biere et shit a pas cher et
rendre tout mouton flagadou..) mais toujours interessant a observer...
le film de youlountas sur la grece est encore plus edifiant (imho)
..telech open
*'ne vivons plus comme des esclaves"*
le premier texte des tarés de la petite secte de l'ancien bureaucrate
sciences po... signé pompeusement d'un
est a pelurer de *confusionnisme *betifiant avec peu d'infos toutes en
fouillis et de repetitions de mantras sectaires bornés...
son seul charme si jamais vous cous etiez perdu de leur coté... vous fuyez
au plutot tant de confusion mentale etalée... et de
redites..;embrouillées.; ca fait carrement un peu peur!
le texte du monde est nettement plus construit...
du moins pire, imho, de ce qui se produit dans la sphere du citoyennisme au
moins sincere
*bien sur mieux vaut lire ou pratiquer simple et immediat*... du coté de
taz pirat'codex* bolo bolo l'appel, iqv ou encore rupture !*! (
http://wiki.partipirate.org/lecures )
mais bon au moins la vous pouvez savoir a quelle sauce les plus gentils
d'entre eux pensent vous manger...
*du coup en voici la copie dans votre boite aux lettres!*
Trois scénarios de rénovation pour sortir du champ de ruines
LE MONDE | 28.08.2014 à 15h33 | Par Yves Sintomer (Professeur de science
politique à l’université Paris-VIII)
La démission du gouvernement et les déchirements du Parti socialiste
<http://www.lemonde.fr/parti-socialiste/> font pendant au délabrement de l'
UMP <http://www.lemonde.fr/ump/>, engluée dans une guerre des chefs et
touchée de plein fouet par les affaires. Le centre
<http://www.lemonde.fr/centre/> reste une juxtaposition de baronnies, le Front
de gauche <http://www.lemonde.fr/parti-de-gauche/> voit son leader le plus
en vue, Jean-Luc Mélenchon <http://www.lemonde.fr/jean-luc-melenchon/>,
prendre <http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/prendre>
de la distance, Europe <http://www.lemonde.fr/europe/> Ecologie-Les Verts
offre une fois de plus le spectacle de ses
<http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/> divisions,
le NPA <http://www.lemonde.fr/npa/> est revenu à l'état groupusculaire.
Seul le Front national <http://www.lemonde.fr/front-national/> tire son
épingle du jeu. Le paysage est un champ de ruines. Au-delà de la rage
impuissante qui peut saisir
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/saisir> chacun
d'entre nous en tant que citoyen, il importe de prendre
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/prendre> du
recul pour mesurer
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/mesurer>
l'ampleur de la crise des partis et ses issues potentielles.
Dans leur premier rôle, les partis sont inhérents à un ordre politique
<http://www.lemonde.fr/politique/> où le lieu du pouvoir
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir> est
institutionnellement ouvert et où les lois sont discutées en public. En
Occident, cela s'est vérifié de la démocratie grecque jusqu'aux républiques
modernes en passant par les communes médiévales.
[image: Un site pour les parents sur les nouveaux rythmes scolaires]
<http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/08/28/trois-scenarios-de-renovation-pour-sortir-du-champ-de-ruines_4477704_3232.html#>
Le parti moderne, comme organisation structurée et hiérarchisée, est
cependant un genre plus spécifique qui s'est constitué au XIXe siècle au
carrefour
<http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/carrefour/> de
deux fonctions : d'un côté, les élites en compétition
<http://www.lemonde.fr/en-competition/> pour le pouvoir
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir> se
sont dotées d'instruments leur permettant de conquérir
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/conqu%C3%A9rir>
les masses d'électeurs qu'impliquait le suffrage universel masculin. De
l'autre, les classes populaires ont constitué des organisations leur
permettant de peser
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/peser> dans le
cadre institutionnel. Les partis de masse ont caractérisé le XXe siècle
européen. Socialistes, communistes, républicains, démocrates-chrétiens,
nationalistes ou fascistes, ils ont contribué à organiser
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/organiser> la
société, ont constitué des canaux de communication entre citoyens et
décideurs et ont sélectionné le personnel politique destiné à gouverner
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/gouverner>.
*LA COMMUNICATION ENTRE CITOYENS ET ÉLECTEURS NE PASSE PLUS*
De ces trois rôles, il ne reste au XXIe siècle que le troisième. Les partis
de masse ont disparu, inadaptés devant l'ampleur des transformations
sociales. Dernier exemple : la révolution qu'ont provoquée Internet et
les réseaux
sociaux <http://www.lemonde.fr/reseaux-sociaux/> n'a pas eu d'effets
substantiels sur leur fonctionnement. Il est peu probable qu'ils reviennent
un jour. En Europe, il n'est aucun exemple d'un parti de masse qui ait
émergé de façon durable. Du coup, la communication entre citoyens et
électeurs ne passe plus, tandis que les classes populaires se retrouvent
comme au XIXe siècle décrochées de la politique institutionnelle.
Quelles sont les tendances <http://www.lemonde.fr/tendances/> qui peuvent
aujourd'hui s'observer
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/observer> et qui,
prolongées, dessinent les scénarios du futur ?
La première est une domination accrue de la politique politicienne. Cette
voie est dangereuse à l'heure où les convulsions liées au règne du
capitalisme financier secouent comme jamais notre société. Les crises que
celle-ci doit affronter
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/affronter> sont
trop graves pour être
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre> résolues
de la sorte. Dans ce scénario, les lendemains risquent fort de déchanter
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9chanter>.
Les prochaines élections ont en tout cas toutes les chances d'être
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre> un nouveau
coup de tonnerre pour la classe politique, mais également pour le pays.
Une deuxième tendance réside dans l'invention de partis d'un autre type,
plus ouverts sur la société. A partir
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/partir> des
années 1980, des partis écologistes s'y sont essayés, apportant nombre
d'innovations dans les systèmes politiques avant de s'y homologuer
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/homologuer> peu à
peu. Plus récemment, d'autres formations sont apparues, qui mettent
Internet et les réseaux sociaux au coeur de leur organisation : les Partis
pirates, le Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo, en Italie
<http://www.lemonde.fr/italie/>, Podemos et son leader, Pablo Iglesias
Turrion, en Espagne <http://www.lemonde.fr/espagne/>, dans une moindre
mesure, Syriza, en Grèce <http://www.lemonde.fr/grece/>. Avec des
orientations très contrastées, elles constituent une piste de rénovation
importante. Elles doivent cependant affronter
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/affronter> la
question très délicate de leur leadership et résoudre
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/r%C3%A9soudre>
la quadrature du cercle, à savoir
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/savoir> faire
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire> d'une
organisation « liquide » un instrument pérenne pour accéder
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/acc%C3%A9der> au
pouvoir <http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir>,
gérer <http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/g%C3%A9rer>
celui-ci et transformer
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/transformer> le
système politique traditionnel. Une difficulté similaire touche les
innovations qui entendent ouvrir
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/ouvrir>
davantage les partis classiques sur la société : les primaires ouvertes
suscitent un engouement réel mais peinent à contrer
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/contrer> la
personnalisation croissante d'un jeu politique centré sur la compétition de
professionnels en lutte pour le pouvoir
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir>.
Le troisième scénario verrait une transformation parallèle des partis et du
système politique, qui relativiserait le poids des élections au sein de la
démocratie, notamment au profit de mécanismes de démocratie directe ou de
démocratie participative. Cette tendance est sensible dans nombre de
changements institutionnels et d'expérimentations démocratiques, même si
elle n'a jusqu'à présent pas débouché sur des bouleversements
institutionnels à la hauteur des enjeux. Elle a été réclamée par les
mouvements sociaux qui, dans plusieurs pays européens, se sont élevés à la
fois contre le règne du capitalisme financier et pour l'instauration d'une
démocratie plus substantielle.
La crise politique française a certes des racines spécifiques. Que l'on ne
s'y trompe pas, cependant : la fin des partis de masse et la croissance
exponentielle des inégalités ne sont pas un monopole hexagonal. Partout en
Europe, c'est une transformation profonde des partis politiques et de la
démocratie représentative qui est à l'ordre du jour. Pour le meilleur et
pour le pire, qui n'est jamais à exclure
<http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/exclure>. Le
statu quo semble en tout cas de plus en plus intenable.
Yves Sintomer (Professeur de science politique à l’université Paris-VIII)
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