[PP-discussions] À mes amis Pirates authentiques
txo at txo.bz
txo at txo.bz
Sam 22 Fév 04:37:22 CET 2014
À mes amis Pirates authentiques,
et… aux « piratologues » histoire de nommer comme je peux la bureaucratie qui a pris les commandes après une suite de coups de force inspirés par l’air du temps nettement fascisant, puisqu’il semble ne plus rester qu’eux dans les instances agissantes de ce parti piraté (pire raté ?).
Je note, au vu des attaques dont sont les objets Janus et Sophie, dans des catégories distinctes, qu’un quarteron (guère plus) de militants-responsables-chefs autoritaires et brouillons innovent dans l’ignoble en passant après le stade la menace et à celui de la suspicion préventive érigée en mode de gestion des rapports inhumains entre militants.
Premier cas : Janus
Janus est sommé de s’expliquer sur une appartenance supposée à une autre association : c’est perdre non seulement le sens commun que de le presser de se « justifier » (de quel droit) mais c’est surtout trahir l’idéal démocratique que les poseurs de questions font mine de défendre :
Car d’un seul coup et d’un seul voici ce que ses accusateurs pulvérisent :
– la Liberté de circuler (on assiste pas à une réunion nocturne sans « ausweispapier » !) ;
– la Liberté de conscience (non, tous les choix d’une personne n’ont pas être décortiqués en public, j’ai cru que cette liberté était au cœur du « codex » fail ?);
– la Liberté d’association (par ailleurs statutaire mais ils n’en sont plus au respect suranné des chiffons de pixels qu’ils ont eux-mêmes rédigés : fake ?)
Pas mal, pour des « pirates » !
Chapeau ou plutôt devrais-je écrire Tricorne ?
L’inconvénient de cette mode fâcheuse du casque à pointes est que ses trois cornes ce sont les pirates authentiques qui les porte au milieu du front dans l’affaire. Excusez-moi, je prérère aller tête nue, une fois n’est pas coutume.
Les putchistes bobos feront mieux, beaucoup mieux, hélas : ils demandent des comptes sur une entité qui n’est pas encore constituée. C’est-à-dire que plus férocement que n’importe quelle caméra de videosurveillance, ils suspectent, supputent et accusent d’avance, ils sont de plein pied dans Minority Report, nos "precogs" en charentaises redoutables auxiliaires de la tyrannie : la culpabilité par intention ! « Grave question » m’sieur MacCarthy, « bien dit » m’sieur Staline. Ni droite, ni gauche : du boulot.
Janus, militant irréprochable au regard de la mission qui lui a été confié sur les réseaux sociaux a-t-il failli d’une quelconque manière ? Réponse : Non ! Ce n’est pas moi qui parle mais toutes les personnes présentes à la réunion « mumble » de ce jour (21/02/2014) à laquelle j’avais été convié en tant qu’observateur.
En l’absence de commission des faits, certains persistent lourdement à les supposer à tout prix. C’est la base de la technique inquisitoriale : il n’y a rien ; c’est donc qu’il y a "quelque chose" : un tour de vis bourreau SVP. La culture de l’aveu devant laquelle la police elle-même recule, pour des libertaires ? Pas mal non plus !
Je me réjouis qu’ils ne disposent d’un local, car à la cave ne risquerait-on pas d’y trouver un coin sombre pour faire « avouer » aux suspects leurs turpitudes futures ? Désormais ce serait à craindre. La loyauté au régime s’obtient pas la douleur quand la peur ne suffit pas prétendent tous les tortionnaires. Par bonheur, je n’ai plus l’âge d’avoir peur.
Tout ceci serait drôle à force d’être caricatural, si ce n’était à pleurer :
Est-ce la Liberté croupion que vous entendez promouvoir ? Si oui, alors que tous les électeurs de France et de Navarre nous protégent de ce fascisme à deux balles. Sérieux.
Une « liberté » en carton qui est celle que vous octroyez, au mépris de vos propres jurements et procédures, et qui décide si untel ou un autre tel à le droit d’être votre égal jouissant de sa liberté d’être curieux et de se rendre à une réunion ?
Tentez maintenant de vous regarder dans une glace, ça fait drôle non ?
Second cas : Sophia
« Sophia ne ferait pas son boulot… » répéter le mantra sur tous les tons de la gamme, pour obtenir un joli effet choral de meute. Oui mais pardon, il ne s’agit pas d’un "travail" mais d’une série d’actes militants généreux.
Qui a songé à la remercier pour ce qu’elle fait et a fait ?
Qui connait assez sa vie pour décider qu’elle ne donne pas « assez » ?
Que font de si formidable ses « juges » (à part écouter Stromae, excellent par ailleurs) ?
Nous venons d’assister, dans le monde réel, à la condamnation d’un imbécile qui jetait un chaton contre un mur. L’importance du prononcé de la peine a dépendu pour une large part du nombre de « retwitto-like » transmis via internet car jamais auparavant une condamnation aussi lourde (un an ferme) n’avait été prononcée pour des faits similaires : est-ce la dictature délirante du « retwitto-like » qui deviendrait si attirante pour des « libertaires » que le parti pirate laisse n’importe qui « jeter sur le mur » de la vindicte décomplexée le ou la militante qui donne de son temps, de son énergie et fatalement de son argent… au motif que le moloch technique qui permet toutes les lâchetés protège l’anonymat de ses auteurs pas fiers ?
On l’a reproché à la milice française (et surtout pas de point Godwin, s’il vous plait, l’histoire est une source de leçons avant d’être l’alibi du relativisme masqué.) doit-on s’attendre à devoir le supporter d’un parti dont le fond de commerce - car, oui dans ce cas, il s’agit d’un fond de commerce minable, est de répandre l’idée inverse en regardant ses pompes ?
Doit-il être au programme tacite d’un parti qui se veut démocratique c’est-à-dire étymologiquement préoccupé du « demos » : le peuple au premier rang duquel ses militantes et militants, de réclamer « encore » avant de dire « merci » ? Le pouvoir ( le « cratos ») du démocrate est-il de pressurer autrui, puis de le jeter comme une merde ? Economie solidaire ? Peut mieux faire, non ?
Que feraient les « piratologues » si par malheur ou par ironie, l’histoire devait leur confier de responsabilités ?
Aujourd’hui, j’en suis certain : la résultat serait terrible.
Je finirais par une citation tirée d’un film grand public : Ronin « Quand y’a un doute c’est qu'il n'y a pas de doute ! »
Vous comprendrez que si vous ne voyez pas en quoi les racines d’une grave dérive sont présentes dans le fonctionnement que je viens de décrire très succinctement alors il ne me reste que le devoir de m’opposer à ce que la " bête " dont vous faites l’élevage, de manière délibérée ou pas, ne sorte jamais de sa réserve groupusculaire.
Du bien à mes amis, je ne salue pas les autres.
TXO
Fait à Paris, le 22 février 2014, pour valoir ce que de droit.
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