[PP-discussions] Optimisme pour la diplomatie sportive : le résultat du match France-Ukraine

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François bonjour, 

pour l'apéritif…

au sujet du match France-Ukraine

Après ce très édifiant France-Ukraine, il faut impérativement interdire à Patrice Evra, Éric Abidal et au "prostitu[t]eur" (appellation sociétaliste désormais officielle ?) Ribery de toucher un ballon de football pour le compte ou au nom de la France. Ces parasites surpayés qui ne méritent pas le crachat qu’on rêverait d’expectorer sur leurs photos, sont au sport français ce que la garde de fer (aujourd’hui dissoute et c’est pas un mal) est à la démocratie hongroise : une pantomime 2.0 grand format. Pour services rendus monsieur Didier Deschamps pourrait juste se faire oublier et le public lui pardonnera ses rodomontades et ses froncements de sourcils risibles. 

Comme l’a si bien exprimé Alain Finkielkraut, cette équipe de France monomane (quasi monolecte) ne représente plus qu’un syndicat des comptes en banque obèses. Qu’il se trouve 9 300 000 spectateurs pour assister via TF1 au naufrage de ces « bleus » n’en fait pas pour autant un « grand » naufrage car cela n’existe pas, tout simplement, parce que l’esthétique du désastre n’est pas compatible avec le sport. Ce Lampédusa du football français en technicolor n’en finit plus de se dérouler au ralenti devant les spectateurs qui n’en peuvent mais… mais contrairement aux malheureux migrants qui luttent pour sauver leur peau, ici les galériens de la pirogue en or massif de la planète « futebal » se démènent - quand ils acceptent de jouer le jeu - ce qui n’est jamais acquis (cf. la « grève » de Knysna menée par le sinistre Evra) - pour sauver leurs Ferrari et leurs comptes en Suisse ! La différence est-elle assez saisissante ? N’est-ce pas ?

Autant les médailles qui récompensent les athlètes sont justifiées et désirables dans le cas de ces héros modestes qui apportent l’or à la France comme le firent la regrettée Colette Besson à la course, Laura Flessel en escrime ou le judoka  Teddy Rinner (quenelle mise à part) et la défaite un aléa lié à toute compétition puisqu’elle comporte par définition un-e gagnant-e et des perdant-e-s, autant la suffisance des magnats du sport-business est l’exact reflet de ceux qui les inspirent et les placent sur orbite : de troubles politiciens cumulards, le plus souvent corrompus, des hommes d’affaires à la morale à géométrie variable qui n’attendent de leur affidés que la production chaotique d’un divertissement suffisamment tape-à-l’œil et médiocre pour ce « bon-peuple » qu’ils méprisent avec tout la superbe de leur isolement surprotégé par des OPJ que, là encore, le peuple finance, à la condition que ces productions dérisoires leur assurent la paix sociale "à la hollandaise" et de confortables droits de retransmission qui financeront à leur tour la mise en coupe réglée de la sphère médiatique dispensatrice de cette ataraxie de contrebande « made in FIFA »… à la sauce autrichienne !

Si vous en avez assez de ces pantalonnades odieuses, demandez la dissolution de ces états dans l’état que sont les fédérations "sportives" comme la FFF, sorte de Haute École du Népotisme et de la Prévarication (HENP). L’humanité à vécu plus de 99% pour cent de son histoire sans « football association », alors peut-être devrions réfléchir à reprendre le cours de notre vie sportive dans la dignité et l’honnêteté dont la pratique illustre la maxime « mens sana in corpore sano ». Des générations de sportifs amateurs appliquèrent à la lettre cette doctrine salutaire et refusèrent de la dévoyer par le financement d’une ploutocratie footbalistique de pacotille dont l’avenir consiste à faire semblant de soutenir des causes honorables tandis qu’ils violentent leurs ex-concubines…

Cela s’est vu, cela se verra encore si nous laissons semblablement à la grippe H1N1 (951 millions € gaspillés par Bachelot, la cour des comptes dixit), le cancer FFF gangréner par l’argent toutes les joies saines et simples dont la pratique amateur du sport demeure la promesse.

Comme il n’est pas dans la tradition ou l'esprit pirate de "détruire" sans rien proposer, il va de soi que la dissolution de la FFF comme des autres fédérations sportives comme celle du Taekwondo, sur le sellette actuellement, entrainerait une re-constitutionnalisation de leur gouvernance et de leurs appareils en relation directe avec les méta-mécanismes et les appareils des fédérations internationales et des organismes olympiques, et cela sous réserve de la non participation de ces fédérations rénovées aux manifestations initiées par les instances internationales.

La politique extérieure d’un pays s’incarne aussi à travers la conception démocratique que ses sportifs exportent en ce qu'elle irrigue leur pratique ; il s’agit de l’un des volets incontournable de la diplomatie en temps de paix.


Bien toi.

TXO
01 42 77 68 11

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