[PP-discussions] Incident à Fessenheim

Frédéric Lecointre frederic.lecointre at burnweb.net
Jeu 6 Sep 12:45:38 CEST 2012


Quelques temps après le feu d'artifice japonais, j'avais écrit cela. On
peut aussi poursuivre avec negawatt, rifkin, fresco
Pour ma part, le problème écologique est économique, aucune avancée
significative ne sera possible si nous ne modifions pas nos objectifs à
un niveau mondial, pas notre mode de vie mais ce à quoi nous passons nos
journées :  Travailler pour "la croissance économique". J'en avais
discuté avec Crante dernièrement mais on peut y passer quelques heures
de plus.

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Je tiens à préciser que ce papier n'avait pas comme objectif premier
d'informer mais de faire un point sur mes connaissances, ma
compréhension du sujet et une analyse "vulgarisante" de la question.
Ainsi, en toute modestie, je la partage dans un but d'informations et de
discussions tout en ayant conscience que certains propos puissent
souffrir d'inconsistances et d'imprécisions.

Suite aux récents évènements au Japon, nous pouvons tous constater un
regain d'intérêts sur la question du nucléaire.

Ainsi, et d'autant plus à l'approche du règlement de compte électorale
de 2012, à droite comme à gauche, des voix se font entendre nous
susurrant qu'il faudrait sortir du nucléaire. Bref, nous pouvons
constater un schéma assez classique de manipulation par la peur (terreur
?). Cependant, il est aussi sous-entendu que le nucléaire est clairement
une idée de droite, ce qui en arrange plus d'un, surtout à gauche.


Loin de moi l'idée de polémiquer sur qui de la droite ou qui de la
gauche a la "bonne" vue de "comment faire pour que ca aille mieux", ou
qui des deux a commis le plus d'erreur. Personnellement, je pense que le
compteur de bourdes est fortement équilibré et que ni l'un ni l'autre ne
propose de solutions durables, j'entends pour au moins les 20 années à
venir, quel que soit le domaine considéré. On est plus dans une approche
de type "satisfaction immédiate des masses" afin de se garantir une
place au pouvoir, de moins en moins durable qui plus est ...

Historiquement la France a fait le choix du nucléaire comme source
principale d'énergie durant les années 60 à l'initiative du général de
Gaulle.

Sur l'ensemble des réacteurs construits, nous pouvons réaliser la
répartition suivante:

 - 1/4 construits dans les années 60
 - 1/2 construits dans les années 70
 - 1/4 construits dans les années 80

Si nous mettons étudions qui a pris la décision de ces constructions,
nous pouvons estimer que :

  - 1/3 ont été construit avec un gouvernement de droite
  - 1/3 ont été construit avec un gouvernement de gauche
  - 1/3 ont été construit avec un gouvernement du centre

Ainsi ces quelques chiffres rapidement jeté sur la table tendent à
prouver que la responsabilité est clairement bien repartie entre toutes
les forces politiques majeures en France.

Le nombre de construction pendant les années 70 s'expliquent
principalement par les deux chocs pétroliers de cette période. En effet,
il n'y a pas tellement de façons de produire de l'électricité. Hormis le
bataillon de cycliste avec une dynamo sur la roue arrière, on produit de
l'électricité avec du pétrole, du charbon et du nucléaire.

Certains penseront qu'on peut le faire avec du photovoltaïque, de
l'éolien, de la géothermie ou de la biomasse. Certes, mais en ces temps
pas si lointain, toutes ces technologies n'étaient pas forcément
suffisamment mature pour satisfaire une demande énergétique en
augmentation et compenser une explosion du coût de l'énergie liées à la
production pétrole/charbon. Et encore, on ne pensait surtout pas à
l'époque qu'une centrale à charbon ou pétrole était très polluant, ou
tout au moins cela n'était pas forcément une priorité.

Parler d'énergie c'est avant tout comprendre qu'il y a deux types
d'énergie :

 - L'énergie primaire qui est directement disponible dans la nature.
 - L'énergie secondaire issue de la transformation de l'énergie primaire
en énergie exploitable, cette transformation consommant elle-même de
l'énergie primaire.

Nous pouvons introduire alors la notion d'efficacité énergétique qui
peut s'exprimer par le rapport entre la quantité d'énergie primaire
consommée pour une quantité d'énergie secondaire produite. Selon
Wikipedia, "l'efficacité énergétique est le rapport entre ce qui peut
être récupéré utilement de la machine sur ce qui a été dépensé pour la
faire fonctionner."

Actuellement, l'efficacité énergétique d'une centrale nucléaire ou d'une
centrale à charbon est de l'ordre de 35%, cela signifie que 2/3 de
l'énergie primaire n'est pas transformée en énergie secondaire. Cela
peut s'expliquer par la conception même de l'unité de production et par
son besoin propre en énergie pour fonctionner.

Une centrale nucléaire utilise la fission nucléaire pour produire de la
chaleur mais le réacteur a besoin dans le même temps d'être refroidis.
Globalement sur 100 % de chaleurs produites, 30% sont transformées en
énergie secondaire, 70% perdues en refroidissement.

On pourrait donc rapidement conclure que le problème n'est pas tant le
nucléaire mais l'efficacité énergétique du nucléaire. Si un réacteur
pouvait atteindre une efficacité de 60%, cela diviserait le nombre de
réacteur nécessaire par deux. Il "suffirait" de convertir une partie de
cette énergie perdue en énergie secondaire. Cela s'appelle la cogénération.

Ainsi, l'un des principaux reproches fait à l'EPR est qu'aucune avancée
significative n'a été faite sur la cogénération bien que la technologie
du réacteur soit plus efficace que ceux que nous utilisons.

Une fois cette énergie secondaire produite, il faut encore la
transporter vers son point de consommation. La perte d'énergie due à son
transport représente environ 2.5% de l'énergie produite.

La disponibilité dans la durée de l'énergie primaire et secondaire est
un facteur à prendre en considération. Prenons le cas de l'éolien. Tant
qu'il y a du vent, l'énergie primaire est disponible mais que se
passe-t-il quand il n'y en pas ? ... Pas grand chose ! Une centrale
nucléaire a besoin de temps de maintenance et donc d'arrêt. Lorsqu'elle
ne fonctionne pas, elle ne produit pas.

Cela se nomme le facteur de charge : le rapport entre l'énergie
électrique effectivement produite sur une période donnée et l'énergie
qu'elle aurait produit si elle avait fonctionné à sa puissance nominale
durant la même période.

Actuellement, une centrale nucléaire a un facteur de charge de 70 à 98%
(Besoin d'arrêt pour cause de maintenance), un parc éolien de 20 à 50%
(Absence de vent). Autrement dit, un parc éolien passe plus de la moitié
du temps à ne rien produire.

De plus, le besoin en énergie n'est pas constant dans le temps. Nous
pouvons bien comprendre que le besoin en énergie est différent en pleine
nuit qu'en pleine journée ou en plein hiver et plein été. Cela implique
que pour une production W d'énergie, il y a des moments où la production
est trop forte et d'autres trop faible même si en moyenne sur une année,
la production et la consommation sont équilibrées. Dans certains pays,
des coupures de courant "volontaires" sont réalisées parce que la
production d'énergie est insuffisante par rapport à la consommation à un
instant T. Il faut alors rééquilibrer la consommation ou privilégier
certains consommateurs (Hopitaux, ...) Cela se produit assez rarement en
France. Cela s'appelle la flexibilité de la production d'énergie.

Enfin, outre le fait que le transport de l'énergie provoque des pertes,
son stockage aussi. Autrement dit, une production énergétique est vouée
à être consommée à très court terme. Le volume d'énergie produite par
une unité est variable "volontairement" dans le temps sauf à l'acheminer
là où elle doit être consommée (revente par exemple). Par exemple, une
maison équipée de panneaux solaires n'utilisent pas immédiatement sa
production. Elle est d'abord envoyée vers le réseau électrique local. Il
n'y a pas d'autonomie énergétique immédiate, il y a juste une production
locale vendue et déduite de la consommation achetée sur une période
considérée.

 
En résumé, la meilleure source d'énergie se caractérise de la façon
suivante :

    - Forte efficacité energétique
    - Proximité des lieux de consommations
    - Forte disponibilité de l'unité de production (Facteur de charge)
    - Flexibilité de la production
    - Faible pollution à l'exploitation
    - Faible pollution au démantèlement (Retraitement des déchets)
    - Répartition géographique équitable (d'un point de vue mondial)
    - Faible besoin en surface d'exploitation
    - Energie primaire renouvelable

Actuellement, aucune source d'énergie n'est performante dans chacun de
ces domaines.

L'énergie nucléaire est efficace, faiblement polluante à l'exploitation
mais très polluante au démantèlement. Une centrale à charbon l'est aussi
avec une répartition équitable de l'énergie primaire sur la planète mais
très polluante à l'exploitation. Un parc éolien ne pollue pas mais a un
facteur de charge moyen et peu de flexibilité de production avec une
surface d'exploitation importante (dans l'optique de remplacer par
exemple une centrale nucléaire)


La France a donc choisi la voie la moins pire, celle du nucléaire, en
partant de l'idée qu'un jour nous saurions quoi faire de nos déchets. Le
temps nous a prouvé que nous ne le savons toujours pas et que nous
faisons toujours confiance à nos enfants, petits-enfants,
petit-petit-enfants, ... pour qu'ils puissent trouver un jour la
solution. En attendant, nous savons  en transformer une partie en arme
(Bombe nucléaire, enveloppe de projectile, ...) A ce propos, l'essentiel
de l'énergie produite par une bombe nucléaire "moderne" provient de la
fusion et non de la fission comme dans une centrale, bien que les deux
réactions soient utilisées (La fission est utilisée pour provoquer la
fusion). Nous savons parfaitement provoquer les deux réactions mais nous
ne savons pas maitriser la fusion ... enfin si mais pas avec une
efficacité énergétique suffisante. Le confinement de la réaction de
fusion, en plus d'être relativement instable, consomme plus d'énergie
que la production possible avec le réacteur. La réaction elle-même ne
peut pas être prolongée au-delà de quelques minutes (le record du monde
est de l'ordre de la dizaine de minutes)

La France étant résolument tournée vers le nucléaire, avec plusieurs
pays partenaires, la construction d'un nouveau réacteur de recherche a
été lancée il y a 2 ans (Iter) et on espère pouvoir industrialiser le
procédé à partir de 2050 ... au mieux !

L'intérêt de la fusion est qu'elle permettrait une meilleure efficacité
énergétique pour une pollution beaucoup moindre que la fission avec une
énergie primaire presque inépuisable (Deuterium extrait de la mer)

Arrêtons tout de même de voir loi, le moteur pour automobile à Fusion
"Mr. Fusion" vu dans "Retour vers le futur 2" (qui le montrait comme
chose courante en 2015 fonctionnant avec une peau de banane et un fond
de coca ...) n'est pas prêt de voir le jour.

Alors, il semble que la production d'énergie dans le monde soit un
problème relativement insolvable pourtant nous n'étudions qu'un aspect
dudit problème, enfin de sa conséquence ou de sa cause ou des deux ...

En effet, pourquoi produit-on plus ? Parce que nous consommons plus !

A vrai dire, depuis 1970, il n'y a plus vraiment d'explosion de la
consommation en France mais plutôt une stabilisation de son augmentation
mais le problème reste le même nous consommons plus. Dans le même temps,
la récente progression du niveau de développement économique de pays à
forte concentration démographique, comme la Chine et l'Inde, provoque
une explosion de la demande, énergétique pour le sujet qui nous concerne.

La conséquence est alors immédiate : Face à une demande en progression
et une capacité à produire plus faible, le prix de vente de l'énergie
augmente (loi simple de l'offre et de la demande)

Ajouté à cela, le fait que nos modèles économiques favorisent la
spéculation, nous nous trouvons dans une situation où :

    - mécaniquement par le jeu de l'offre et de la demande, le prix de
revient de l'énergie augmente
    - le prix de l'énergie est dopé artificiellement par la spéculation
    - l'instabilité géopolitique mondiale et surtout le fait que les
pays consommateurs d'énergie secondaire ne sont pas les pays disposant
de l'énergie primaire, favorise les tensions entre états et donc la
spéculation, spéculation contrôlée et entretenue par de grandes
multinationales ayant main mise à la fois sur l'énergie primaire, sa
transformation et sa distribution. La spéculation étant une bonne source
de revenu.

Lorsque l'énergie était bon marché, de graves habitudes de consommations
ont été développées. Par exemple, avant la fin des années 70, il était
assez courant de construire une maison sans aucune isolation au niveau
du toit ... Sachant que 30% de la perte énergétique d'un bâtiment
s'effectue par le toit, on peut confirmer que l'énergie ne devait
vraiment pas être chère !

De plus, d'un point de vue d'architecture, l'ensemble des constructions
des 60 dernières années ont été faite en dépit du bon sens, enfin
surtout sur des considérations esthétiques. Par exemple, si vous allez
dans un lotissement, vous pouvez constatez que chaque maison est bien
alignée face à la route et cela quelle que soit son orientation face au
nord. Je m'explique. On peut raisonnablement estimer qu'une baie vitré
de 3.5 m² (standard actuel) fourni en hiver et par plein ensoleillement
une énergie comparable à un radiateur à moyenne puissance. Tout le monde
s'est fait un jour la réflexion qu'en février par beau temps, il fait
bien meilleur au soleil qu'à l'ombre ... Pourtant, il est très courant
de trouver des maison avec 40% de leur surface à vivre exposé plein nord
mais, quand même, bien alignée face à la route.

En ce moment, la mode est au Diagnostique de Performance Energétique. On
attribue toutes les lettres de l'alphabet afin d'évaluer la performance
énergétique d'un bâtiment. Plus de 75% de l'habitat français est classé
en dessous de C, A étant le meilleure note d'une échelle allant de A à
G. Nous pourrions nous dire qu'obtenir une maison classée A demande un
investissement technique particulier ... He bien non ! Actuellement,
nous faisons construire une maison qui sera classée A (Bâtiment Basse
Consommation) sans équipement particulier. C'est même plutôt le
contraire. Notre constructeur est un constructeur de maison
traditionnelle et notre maison est construite avec de la brique, une
charpente, du matériel isolant standard, .... Par contre, effort a été
fait sur l'orientation du bâtiment (50% des surfaces vitrés orienté
plein sud, 0% plein nord), une isolation renforcée mais cela se traduit
par une épaisseur supplémentaire mais pas vraiment différentes d'une
maison construite il y a 30 ans, une bonne maitrise des renouvellements
d'air et donc de l'étanchéité du bâtiment et l'utilisation d'une pompe à
chaleur air/eau. C'est sans doute le point technologique dans la maison
mais ce genre de technologie est aussi vielle qu'une climatisation,
c'est exactement l'effet inverse d'un réfrigérateur.

Considérant que 50% de l'énergie consommable l'est par l'habitat et le
secteur tertiaire, il apparait comme logique qu'un effort criant doit
être fait de ce coté. Le constat peut-être fait de la même manière dans
l'automobile.

Il y a 40 ans une voiture devait consommer 20 l/100km, aujourd'hui nous
approchons les 4 l. Toutefois, la durée de renouvellement d'un véhicule
est de l'ordre de 4 à 5 ans alors que celui d'une maison s'approche plus
des 40 années. Ainsi, les erreurs commises entre 1950 et 1980 se payent
aujourd'hui ... surtout sur notre facture. Dans nos pays très
développés, nous affrontons un autre type de pollution. La pollution
lumineuse. On éclaire à tout va, on a même bouleversé notre rythme
biologique en prolongeant artificiellement les périodes de jour ... mais
tout ceci consomme bien entendu de l'énergie !

Alors reposons-nous la question de départ: Faut-il sortir du nucléaire
et, d'une manière générale, faut-il sortir de toute production d'énergie
non renouvelable ?

Définitivement, avec nos modes de consommations, c'est impossible par le
simple constat que  la production d'énergie ne sera pas suffisante pour
couvrir nos besoins ou alors la surface exploitée sera tellement immense
qu'elle causerait de grave réduction des surfaces agricoles et donc de
graves problèmes de subsistances voire de survie.

Cependant, une évolution dans le "bon" sens, j'entends quelque chose de
réaliste pour notre mode de vie peut être réalisé.

En effet, personne n'est prêt à sacrifier sa dépendance électrique et je
suis le premier à m'y opposer. Par contre, un changement de nos
habitudes sans bouleversement de nos modes de vie reste réalisable. Non
pas que cela va réduire notre dépendance énergétique mais au moins
contribuer à réduire le besoin globale et permettra alors d'envisager
des solutions alternatives au nucléaire/charbon/pétrole. Sans rentrer
dans le détail, voici les pistes à explorer :

    - Meilleur conception des bâtiments, du moins rationalisation des
besoins énergétiques
    - Mise en place d'unité locale de production d'énergie, pas
seulement bâtiment par bâtiment, mais ilot d'habitat par ilot d'habitat
    - Réduction drastique et/ou optimisation des dépenses énergétique de
confort (éclairage public, éclairage de magasins, ...)
    - Mutualisation des moyens de déplacements alliée à la fois à une
unification des horaires de travail afin de déplacer par un transport en
commun un maximum de personne (c'est le cas pour les écoles par
exemple), délocalisation des postes de travail (je pense au télétravail
permettant de justifier l'investissement d'un habitat, réduire les
charges foncières des entreprises et ainsi libérer de la surface
constructible)
    - Stopper la concentration des entreprises dans les villes et aux
abords et les inciter à se relocaliser dans des régions abandonnées,
tout en conservant une priorité à celles ayant besoin d'un axe de
communication important (autoroute, voie ferrées). Cela permettra, de
plus, de lisser à la baisse le coût de l'immobilier
    - Rationaliser le transport de matières en privilégiant les voies
ferrés et fluviales
    - Favoriser des actions locales visant à la réduction de
consommation énergétiques (Achats alimentaires pour 4/5 familles voir
plus) et d'une manière générale favoriser la mutualisation des moyens
des ménages afin d'optimiser le taux d'utilisation d'un matériel.
Exemple simple, j'achète une tondeuse pour l'utiliser 1 fois toutes les
deux semaines, chacun de mes voisins fait la même chose. Pourquoi ne pas
acheter une tondeuse à plusieurs et de répartir le temps d'utilisation ?

Il ne s'agit pas donc d'économies de serrage de ceinture mais bien de
réfléchir à nos habitudes et de comment les modifier pour que la dépense
énergétique soit la plus efficace possible, et si la dépense est
efficace, l'économie est proportionnelle.

Sortir du nucléaire, et d'une manière générale, sortir de toutes
productions d'énergie non durable, ne peut être fait que par un
changement dans nos habitudes et à ce titre, je vous invite à consulter
le plan d'action de l'association Negawatt qui expliquera sûrement bien
mieux que moi les mesures à prendre.

Finalement, la seule et unique question en suspend et « que faire pour
obliger les personnes que nous avons mandaté pour diriger notre mon pays
à prendre en considération ce problème et ces solutions ? »

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Le 06/09/2012 10:19, François L. - Crante a écrit :
> Bonjour
>
> C'était un sujet sur lequel nous avons dû nous positionner pendant la
> campagne : L'utilisation du Nucléaire Civile.
>
> Il y a eu (encore) un incident (mineur) à la centrale nucléaire de
> Fessenheim, hier après midi. C'est le 29 ème en très peu de temps
>
> Je vous invite à lire l'article de Rue89Strasbourg sur le sujet
> http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2012/09/05/societe/incident-a-fessenheim-deux-blesses-et-les-memes-questions/
>
> Que pensez qu'il faille faire de cette centrale, et, à fortiori dans
> un avenir plus ou moins proche, des autres?
>
> J'espère que tout les gens ne se sont pas désinscrit de cette ML vu le
> nombre de message afin d'avoir une discussion constructive.
>
> Piratement
> Crante
>
> -- 
> En vous souhaitant bonne réception, veuillez agréer mes salutations
> distinguées,
> L. François
> ***
> Ce message est couvert par le secret de la correspondance (art. 226-15
> et 432-9 du Code pénal) 
> ***
>
>
>
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-- 
Frédéric Lecointre
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