[PP-discussions] Energie
Gandalf Safari Camp Camp
gandalfsafaricamp at hotmail.com
Mer 27 Juin 11:51:23 CEST 2012
Bonjour,
il en existe une structure de test à l'Ile de la Reunion, voici le link
http://www.bioalgostral.com/
qui fonctionne en co-operation evec une entreprise specialisee de l'Allemagne
Gandalf
Parti Pirate Reunion
From: vbuisson at wanadoo.fr
To: discussions at lists.partipirate.org
Date: Wed, 27 Jun 2012 10:53:52 +0200
Subject: [PP-discussions] Energie
Justement à
Marseille il y a l’eau et le soleil....et beaucoup de
CO2!
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:: BFS bio fuel systems ::
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Le procédé biotechnologique
Le procédé de synthèse breveté et développé par BFS s’inspire du processus naturel à l’origine de la formation du pétrole d’origine fossile. Il utilise des éléments comme l’énergie solaire (comme source principale d’énergie), la photosynthèse et les champs électromagnétiques associés aux propriétés organiques du phytoplancton (micro-algues marines) pour convertir le CO2 issu des émissions industrielles, en une biomasse puis en un pétrole artificiel similaire au pétrole fossile, sans soufre et sans métaux lourds, en quelque sorte un pétrole propre.
La culture intensive des micro-algues et l’absorption massive du CO2 s’opère en milieu fermé et dans des photobioréacteurs verticaux pour une optimisation des surfaces d’implantation, un meilleur contrôle des propriétés physico-chimiques du milieu d’élevage et une rentabilité optimale.
Les échangeurs Phytoplanctons et cyanobactéries
Le phytoplancton et les cyanobactéries sont des organismes vivants unicellulaires microscopiques, ancêtres de toutes formes de vie animale et végétale, et à l’origine du pétrole qui s’est formé à partir de leur décomposition. Ce sont des organismes « autotrophes », qui utilisent pour leur croissance un processus photosynthétique semblable à celui des plantes. Ce sont d’authentiques usines biochimiques en miniature, capables de réguler le CO2.
Le phytoplancton marin est responsable de plus de la moitié de la fixation totale du CO2 sur notre planète. Le rendement de ces micro-algues est nettement supérieur à celui des plantes terrestres. En effet, certains de ces micro-organismes unicellulaires se divisent par mitose toutes les 24 heures et se multiplient à l’identique sans autre apport que la cellule d’origine, de la lumière, de l´eau et du CO2. Les équipes de recherche biologique BFS travaillent à partir de souches de phytoplancton à haute teneur en lipides, sélectionnées parmi plus de 30.000 espèces répertoriées, sans manipulation artificielle et sans prélèvement sur la biodiversité.
La concentration cellulaire normale de ces micro-organismes dans l’eau de mer est de l’ordre de 100 à 300 cellules par millilitre. En milieu d’élevage, BFS atteint dans ses bioréacteurs une croissance exponentielle des micro-algues avec des concentrations de 300 millions à 1 milliard de cellules par millilitre ; une avancée technologique qui permet à BFS d’obtenir une biomasse à haut dosage énergétique puis, par extraction thermochimique, un pétrole artificiel de qualité élevée !
La captation du CO2
Le CO2 est le principal élément du cycle du carbone. Il intervient dans les échanges de carbone entre les êtres vivants, l’atmosphère et les éléments photosynthétiques. La technologie BFS vise à capturer le CO2 rejeté par les industries en installant ses implantations à proximité. Le processus de traitement du CO2 permet de passer d’un carbone gazeux capturé (CO2) à un carbone organique (1 kg de biomasse dispose de 52% de carbone) pour arriver à un carbone minéral avec 65% de carbone et produire en toute fin un hydrocarbure avec 85% de carbone ; garantissant dès l’origine un pétrole BFS pleinement utilisable dans un moteur à combustion.
Enfin, la production journalière BFS élimine 938 kg de CO2 issu des émissions anthropiques par baril produit et convertit 2.168 kg de CO2 par baril.
Des photobioréacteurs profilés pour une rentabilité optimum
La culture intensive des micro-organismes s’opère en milieu fermé dans des photobioréacteurs verticaux de 8 mètres de haut pour optimiser les surfaces d’implantation au sol et la productivité à l’hectare. Les photobioréacteurs BFS offrent une large surface de réception à l’énergie lumineuse afin d’assurer la fixation des photons et la production de biomasse en continu, avec un rapport m2/m3 optimisé. Ils ont été pensés pour être également « autonettoyants ». Le confinement du milieu d’élevage, assuré par le maintien constant d’une « pression positive », assure qu’aucun élément extérieur pathogène ou contaminant ne peut pénétrer le milieu de culture ni en altérer sa productivité.
La mise en structure cellulaire des tubes des photobioréacteurs facilite la photosynthèse.
Un pétrole « propre » en 48h !
Un pétrole similaire au pétrole d’origine fossile
A la différence des biocarburants produits à partir de matières premières agricoles qui ne peuvent être utilisés qu’à hauteur de 5 voire 10% dans les moteurs, le pétrole issu de la technologie BFS est un excellent substitut au pétrole d’origine fossile. Il en présente les mêmes caractéristiques en matière de densité énergétique avec un pouvoir calorifique élevé, prouvé et certifié, de 9.700 kcal/kg*. Une fois raffiné, il peut donc être utilisé sans aucune adaptation particulière dans les moteurs. Ses coûts de raffinage sont par ailleurs moindres car exempts de souffre et de produits secondaires toxiques. A l’instar de son cousin d’origine fossile, le pétrole BFS peut également servir à fabriquer des plastiques, des solvants, des résines synthétiques, des détergents ou des engrais.
*rapports Intertek et SGS
Un substitut au pétrole produit en moins de 48 heures
Elaboré à partir des émissions de CO2 des industries dites polluantes telles les cimenteries, les déchetteries, les centrales thermiques ou encore les raffineries, le pétrole BFS est produit directement sur place ou, selon les options retenues, sur un site distant de transformation.
Alors que le pétrole d’origine fossile a nécessité des millions d’années pour se former à la suite d’un long et complexe processus de sédimentation, 48h suffisent à produire le pétrole BFS. Il faut en effet près de 24h pour obtenir le gisement de biomasse et autant pour en extraire le pétrole par voie thermochimique. Les installations BFS fonctionnent 24h/24 pour permettre l’absorption massive du CO2 et assurer une production en continu du pétrole.
Les coproduits et sous-produits innovants
Un potentiel d’extraction à forte valeur ajoutée
Le gisement de biomasse obtenu au cours du processus de conversion du CO2 en pétrole offre un potentiel d’extraction de multiples coproduits et sous-produits à forte valeur ajoutée. Parmi ceux-ci, on retrouve notamment le charbon actif qui, de par sa capacité d’absorption, trouve ses applications dans les systèmes de filtration d’air et les omégas 3 qui se révèlent être de véritables partenaires de notre santé au quotidien…
Les omégas, des partenaires essentiels de notre santé
Le gisement de biomasse obtenu au cours du processus de conversion contient 3% d’omégas 3. Généralement extraits des noix, du soja, du colza mais encore des poissons « gras » tels, par exemple, le saumon ou l’anchois, les omégas 3 sont essentiels au bon fonctionnement des systèmes nerveux, cardiovasculaire, oculaire, cutané, pileux et reproductif.
Ces dernières années, ces acides gras polyinsaturés se sont imposés comme des partenaires essentiels de notre santé au quotidien, d’autant plus que l’organisme humain est incapable de les produire. Des compléments alimentaires à la prévention de certains cancers en passant par la lutte contre la maladie d’Alzheimer, le marché des omégas 3 et 6 est en plein essor. Il attire de très nombreux acteurs, parmi lesquels les industries agroalimentaire, pharmaceutique et cosmétique.
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Micro-algues: faut-il croire au miracle annoncé ? - Résilience des Territoires pour un Avenir sans Pétrole
Un avenir sans pétrole
?
Pour préparer plutôt que subir, tous en marche vers
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Mercredi 20 avril 2011
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20
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/Avr
/2011
09:34
Micro-algues: faut-il croire au miracle annoncé ?
Dormez braves gens, la science travaille pour vous et va résoudre tous vos problèmes !
C'est ce que laisse penser le reportage de TF1 au sujet de ce nouveau type de production de carburant: le
procédé BFS® (BioFuel System).
"C'est au moins aussi incroyable que de changer le plomb en or"
"Des chercheurs (...) ont trouvé la formule miracle"
"C'est une révolution écologique et énergétique qui est déjà en marche"
Telles sont les expressions utilisées par la présentatrice du JT, ce 31 janvier 2011, pour décrire cette
production de carburant appelé "pétrole bleu".
Tubes de croissance du phytoplancton (source BFS)
Information filtrée
En tant que conférencier sur l'énergie et la résilience, je ne pouvais pas me permettre de passer à côté
d'un tel évènement! Évidemment, ce sont toujours ces petits reportages de quelques minutes qui restent dans les mémoires et qui ressortent au moment du débat avec le
public.
J'ai donc voulu me renseigner davantage sur cette technique afin de voir si nous avions effectivement trouvé
un produit miracle. Malheureusement, les informations sont rares et le bilan énergie/matière complet du procédé n'est pas diffusé. C'est pourquoi j'ai contacté
le service communication de BFS® afin d'en savoir plus.
Aucune information ne m'a été transmise car les tests sont encore en cours et le secret industriel
prime. Cependant, je suis en attente d'un appel de l'un des responsables de la société.
Un document disponible
sur internet permet tout de même de comprendre et quantifier certains principes, même s'il contient surtout de belles images !
Présentation
Le procédé BFS consiste à récupérer une partie du CO2 issu des émissions
industrielles pour alimenter des algues à croissance rapide et produire, grâce au soleil et en 48 heures, un carburant dont les caractéristiques sont équivalentes à celles du pétrole
fossile. D'après la société BFS®:
"Il utilise des éléments comme l’énergie solaire (comme source principale d’énergie), la photosynthèse et les
champs électromagnétiques associés aux propriétés organiques du phytoplancton (micro-algues marines) pour convertir le CO2 issu des émissions industrielles, en une biomasse puis en un
pétrole artificiel similaire au pétrole fossile, sans soufre et sans métaux lourds"
Bilan du système
Pour comprendre le procédé, seul un bilan CO2 est présenté au public. J'ai donc repris et adapté ce bilan sur
l'image ci-dessous pour illustrer les enjeux de ce système:
1/ Brûler de l'énergie fossile
La première étape consiste à brûler de l'énergie fossile, qu'elle soit sous forme de pétrole, de gaz ou de
charbon, dans une cimenterie, une centrale thermique ou n'importe quelle autre usine qui rejette de grandes quantités de CO2. Pour produire 1 baril de pétrole bleu, il faut
brûler l'équivalent de 6 barils de pétrole fossile.
L'image qui me vient alors est la suivante:
Si je vais dans un magasin, que je donne 6 euros et qu'on me rend 1 euro, j'ai
quand même dépensé 5 euros. Autrement dit, créer 1 baril de pétrole bleu à partir de 6 baril de pétrole fossile ne fait aucune création d'énergie, il permet simplement
d'améliorer le bilan global en consommant 5 barils au lieu de 6 !!
Comment parler de révolution énergétique alors que la production de ce carburant s'appuie sur une
consommation constante d'énergie fossile en amont ?
2/ Indispensable soleil
Un élément n'est pas du tout quantifié dans le bilan énergétique du procédé: l'apport solaire
indispensable à la photosynthèse des algues. Ne nous y trompons pas, si l'usine test à été installée à Alicante en Espagne, ce n'est pas pour rien, c'est surtout parce que
l'ensoleillement est optimal.
A titre de comparaison, l'irradiation annuelle y est supérieure de 16% à celle de Narbonne et de 65% à celle de
Dunkerque ! Or d'après le service communication de BFS®, il est certain qu'une usine de ce type à Dunkerque ne serait pas rentable.
Mais les grandes usines industrielles sont elles-situées dans les zones très ensoleillées
?
Il ne sera donc pas possible de faire ce genre de production n'importe où. Je reste en attente de connaître les
apports énergétiques solaires indispensables.
Pour information, les prochaines usines seront situées près de Venise en Italie et sur l'île de Madère au Portugal.
Tubes de croissance du phytoplancton (source BFS)
3/ De l'eau pour les algues
Les algues ne peuvent croître que dans un milieu aqueux, c'est à dire dans l'eau. La production
d'un baril (159 litres) de pétrole bleu implique l'utilisation de 16 à 20 litres d'eau. Cela peut paraître négligeable, mais les zones les plus ensoleillées sont, par définition,
les moins pourvues en eau. Pour rappel, suite à la sécheresse de 2008, une logistique de livraison d'eau potable par bateaux a été mis en place de Marseille vers Barcelone (plus de 1,5 million de mètres cube livrés chaque mois !).
S'il faut désaliniser de l'eau de mer ou importer l'eau douce sur de longues distances, alors le bilan
énergétique global sera modifié.
Conclusion provisoire
Le manque de données précises sur cette technologie ne permet pas de conclure de manière
définitive. Cependant, je souhaitais souligner ces quelques points importants qui montrent que nous ne sommes pas en présence d'un miracle. En revanche, il s'agit d'une
avancée très intéressante du point de vue de la récupération du CO2 industriel.
En terme d'ordre de grandeur, l'usine d'Alicante vise une production annuelle de 220.000 barils sur une surface de
40 hectares. Il faudrait environ 3300 usines de ce type pour produire les 1,6 millions de barils que la France importe chaque jour.
Quoi qu'il en soit, le progrès technique est intéressant, mais ne répond pas aux défis écologiques et
énergétiques que nous allons vivre.
A suivre ...
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Un grand merci pour ces deux comptes rendus.
En espérant que nos politiques de tous bords prennent rapidement la mesure des événements qui nous attendent et prennent des décisions correctes.
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Merci de partager toutes les informations avec vos lecteurs
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