[PARTI PIRATE - CP] Ouest-France prend position dans la campagne électorale

[Liste de distribution de nos communiqués de presse]

*Ouest-France*, dans son édition du 31 mai en page 3
<http://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-l-argent-des-elections-appate-les-petits-partis-5030156>
prend soudainement position dans la campagne électorale contre les partis
alternatifs et appelle de ce fait à donner du crédit aux gros partis
installés.

Élie Courboulay décrédibilise en quelques phrases les petits partis (Allons
enfants, Parti animaliste, Parti Pirate, Mouvement 100 %, Parti égalité
justice, Nouvelle donne) : ils seraient nombreux à présenter des candidats
pour aller toucher du financement public. Ceci serait d’ailleurs contraire
à la moralisation de la vie politique, preuve en serait la proposition de
M. Dozière de restreindre l’accès au financement public des partis
politique.

*Ce raisonnement est insultant, d’une logique de Gribouille et de mauvaise
foi :*

   - insultant pour l’engagement bénévole des militant(e)s et des candidat
   (e)s. Faut-il rappeler que presque aucun ne sera remboursé de ses frais,
   que presque tous font campagne en plus de leur travail quotidien ?
   - Gribouille pourrait commencer par dire *qui détourne l’argent public
   des petits ou des gros ?* Qui va à la soupe parmi les politiques, qui
   met en place des stratégies néfastes à la démocratie pour sauver sa place à
   tout prix ? Gribouille pourrait constater que *les gros partis sont
   décrédibilisés aux yeux des électeurs et que la pluralité de l’offre
   politique est plutôt un bon signe !* Mais non, Élie Courboulay se
   contente de constater que les gros partis… empochent la presque totalité de
   l’argent public. CQFD.

Le Parti Pirate veut réagir à la mauvaise foi patente mise en œuvre dans
cet article, à ce moment de la campagne. L’auteur de l’article, stagiaire
assistant parlementaire en 2014 (voir profil linkedin), ne serait-il pas
d’ailleurs en conflit d’intérêt sur le sujet ?
Le Parti Pirate rappelle à *Ouest-France* que sa situation de
quasi-monopole ne l’autorise pas à laisser courir de tels arguments faciles
et trompeurs, sur le dos de citoyens courageux et impliqués.
Thomas Watanabe-Vermorel "WVT"
Porte-parole du Parti Pirate
06 89 68 79 66
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